(2,5 / 5)
Notre pote Bart Bromley (Tye Sheridan) est atteint du syndrome d’Asperger ce qui ne l’empêche pas d’avoir un boulot en tant que réceptionniste à l’hôtel Mercer. Conscient que son comportement peut troubler ses interlocuteurs, il essaye de s’améliorer en observant les autres. Là où les choses deviennent plus dérangeantes, c’est qu’il regarde sans cesse des vidéos prises à l’insu des clients. Dans les différentes chambres, il a ainsi disposé plusieurs caméras et visionnent sans cesse les images. Un soir, peu après l’arrivée d’une nouvelle cliente, alors qu’il avait terminé son service et qu’il était rentré chez lui, il va être témoin d’une agression. S’il se précipite pour lui porter secours, il arrive trop tard ; un coup de feu retentit et le corps sans vie de cette femme gît sur le sol.
Presque 20 ans après sa dernière réalisation, Michael Cristofer revient avec un thriller avec un personnage principal atypique. Ce réceptionniste est en effet touché par le syndrome d’Asperger constituant un handicap dans ses relations avec autrui. D’ailleurs, mieux vaut éviter de lui demander comment il va. On peut dire que l’acteur Tye Sheridan s’en tire plutôt bien, une performance qui malheureusement est ternie par le reste de l’histoire. Autour de lui, se tisse une pseudo enquête concernant un homicide dont l’intrigue est digne d’un mauvais téléfilm. En dehors de la présence au casting d’Ana de Armas ou du plaisir de revoir Helen Hunt, The night clerk risque bien de passer à la trappe.