Je savais que la saga s’était prolongée à la télévision à travers une série mais j’ignorais qu’elle avait déjà atteint sa cinquième itération cinématographique ! Cela n’a pas vraiment d’importance dans la mesure où l’on retrouve une recette immuable ; des gars affublés de masques qui partent à la chasse à l’humain.
Catégorie : Drame
Les films dramatiques au cinéma
France
Le film s’amorce avec une scène qui réussit le tour de force à nous rendre le duo Léa Seydoux / Blanche Gardin insupportable en moins de 10 minutes. La suite ne va pas relever le niveau entre jeu d’acteurs catastrophique (la scène de l’accident avec le scooter m’a scotché), scènes ennuyeuses et/ou interminables.
Profession du père
Après Je vais mieux de David Foenkinos, le réalisateur Jean-Pierre Améris signe une nouvelle adaptation d’un roman. Cette fois, il s’attaque à Profession du père écrit par Sorj Chalandon et retrouve pour l’occasion son compère Benoît Poelvoorde.
Cruella
Au cinéma, Cruella d’enfer avait déjà connu Glenn Close comme interprète dans l’adaptation live des 101 dalmatiens. Cette fois, tous les projecteurs sont braqués sur elle et plus particulièrement sur une Emma Stone irrésistible dans ce rôle. Il faut tout de même se montrer un peu patient avant que le film ne prenne réellement son envol avec la genèse de Cruella.
Un homme en colère
Si vous sentez comme un air de déjà vu, c’est bien normal puisqu’il s’agit là du remake du film Le convoyeur de Nicolas Boukhrief. Une nouvelle version qui s’annonçait d’emblée prometteuse avec les présences de Jason Statham et d’un réalisateur qu’il connaît bien en la personne de Guy Ritchie.
Sans un bruit
Pour une première incursion dans le domaine de l’horreur, le réalisateur et acteur John Krasinski signe un film de grande qualité. Une menace plane et elle se précise lors d’une scène d’introduction d’une efficacité redoutable ; le moindre bruit est désormais un danger ! Sans un bruit pousse ainsi sa logique à l’extrême avec une quasi absence de dialogues donnant ainsi l’occasion au spectateur une immersion totale dans l’histoire.
Spirale : L’héritage de saw
Après déjà 8 films, la saga Saw s’offre une nouvelle dynamique tout en faisant appel au réalisateur Darren Lynn Bousman qui s’était déjà chargé des épisodes 2 à 4. La tradition des pièges gores et mortelles est bien respectée et on en vient à remettre en cause l’intérêt de ce nouveau départ. Une interrogation qu’on finit toutefois par mettre de côté devant la performance catastrophique de Chris Rock.
The Tomorrow War
Il avait débuté sa carrière de réalisateur dans l’animation avec Lego Batman, le film et cette fois notre pote Chris McKay se lance dans le film en prise de vues réelles. Commençons par le scénario qui sent le réchauffé avec une énième menace planétaire pour laquelle on va avoir besoin des courageux américains.
Promising Young Woman
Emerald Fennell signe là sa première réalisation et réussit d’emblée à marquer les esprits. Il y a de la vengeance dans l’air dans Promising Young Woman et elle est parfaitement incarnée par une Carey Mulligan qui crève l’écran. Présentée d’abord en tant que femme vulnérable, son véritable visage se dévoile pour notre plus grand plaisir.Ce personnage de Cassie est fascinant dans la mesure où elle rayonne par la tristesse qu’elle traîne derrière elle rendant presque inévitable une conclusion qui vous fait passer par toutes les émotions.
The Father
C’est d’abord sur les planches du théâtre que Le père de Florian Zeller a fait ses débuts suscitant vite des critiques dithyrambiques. L’auteur français se charge lui-même de cette adaptation pour le grand écran, signant par la même occasion sa première réalisation. Toute la force de The father est de parvenir à faire perdre aux spectateurs ses repères nous faisant ainsi ressentir la détresse d’Anthony sans oublier celle de sa fille Anne.