Il aura donc fallu patienter 9 ans avant que la paire Rodriguez / Miller fasse à nouveau parler la poudre avec un épisode un peu décevant. Bon visuellement on retrouve l’esthétisme révolutionnaire avec les quelques couleurs qui se fondent dans cet univers noir et blanc qui font toujours leur effet.
Catégorie : Policier
Les films policiers au cinéma
Le gangster, le flic et l’assassin
Voilà un titre simple, sans fioritures, un peu à l’image d’une intrigue qu’on aurait aimé plus étoffée. Si Le gangster, le flic et l’assassin réussit tout de même à nous accrocher c’est grâce à un personnage en particulier celui incarné par Dong-seok Ma. Au centre de l’histoire, son charisme déborde à l’écran et nous fait un peu oublier son côté caricatural, ce qui n’est pas le cas de ses partenaires.
Bronx
Après Carbone, Olivier Marchal revient au film policier pur et dur. On le comprend d’ailleurs dès les premiers instants où les membres de la BRB et de la BRI cherchent à savoir qui a la plus longue. Passé ce moment dopé à la testostérone, l’intrigue de Bronx peut enfin se mettre en place et on se retrouve alors vite débordé par les différents intervenants.
La French
Retour sur la vie du juge Pierre Michel qui aura bouleversé la vie marseillaise de la fin des années 1970 en s’engageant vindicativement dans la lutte contre les trafiquants de drogue. Le réalisateur Cédric Jimenez retrace avec dynamisme cette confrontation historique si bien que les 2H20 filent assez vite.
Cold in July
Adaptation du roman Juillet de sang de Joe R. Lansdale, Cold in July révèle une histoire pleine de tension et qui ne manque pas de rebondissements. Cela est vrai au départ mais le hic c’est qu’à partir d’un moment, les révélations qui nous sont faites deviennent de moins en moins crédibles ce qui rend le film tout de suite moins captivant.
A most violent year
A la tête de A most violent year, nous avons J.C. Chandor qui comme à son habitude signe à la fois le scénario et la réalisation. Si on ne sera pas forcément scotché par son scénario finalement assez banal, on est davantage captivé par cette nouvelle performance d’Oscar Isaac. Il est tout simplement impeccable dans sa panoplie complète du parfait gangster mais qui met (presque) toujours un point d’honneur à rester dans le droit chemin.
Peur sur la ville
Les premières notes de la musique composée par un certain Ennio Moriconne nous font immédiatement pénétrer dans l’atmosphère angoissante du film. Visuellement Peur sur la ville a bien pris quelques rides mais sur le fond, ça reste encore un polar de référence en grande partie grâce à la participation de notre cher Jean-Paul Belmondo.
30 jours max
Tarek Boudali reprend sa casquette de réalisateur et enchaîne avec sa seconde réalisation qui se montre bien avare en surprises. On s’accommode vite d’un scénario basique ce qui nous intéresse le plus étant l’humour proposé. Là l’impression de réchauffé se fait vite sentir ; toutes les blagues proposées sont tellement prévisibles ! Coté personnages, on a convié les habituels potes Julien Arruti & Philippe Lacheau.
L’affaire SK1
Le tueur Guy Georges avait plongé la France et notamment la ville de Paris dans une véritable psychose. L’affaire SK1 revient ainsi sur ce fait-divers hors-norme d’abord par l’horreur des crimes perpétrés mais aussi parce qu’il marque une évolution pour la police avec la mise en place du fichier national des empreintes ADN sur notre territoire.
Valentin Valentin
Dès les premiers instants, le spectateur est averti qu’un drame va se jouer. Le film choral s’installe et nous permet de découvrir le quotidien d’un immeuble à travers les portraits des différents habitants. Tout cela n’est qu’un prétexte pour multiplier les pistes conduisant à ce crime et nous poussant à échafauder tous les mobiles et donc coupables imaginables ; atmosphère que connait bien Pascal Thomas pour avoir adapté quelques œuvres d’Agatha Christie.