Après avoir exploité le filon Street Fighter 2, Capcom avait lancé Street Fighter Zero (ou Alpha en Europe) avec des personnages que l’on découvre dans leur jeunesse. C’est de cette série de jeux que s’inspire ce film d’animation constitué en réalité de 2 OAV. Graphiquement c’est plutôt plaisant et on retrouve le design qu’on a connu sur nos consoles pour ce qui est de l’histoire et de l’action, c’est une autre histoire.
Auteur/autrice : cine2909
Forte
Forte c’est d’abord l’histoire d’une rencontre entre la réalisatrice Katia Lewkowicz et l’artiste Melha Bedia. Si cette dernière tient le premier rôle, c’est aussi parce qu’elle a participé à l’écriture d’un scénario grandement inspiré de son vécu. C’est ainsi une femme complexée par son physique qui se dévoile devant nous et qui va trouver son épanouissement à travers la pole dance.
Day night day night
Elle a fait ses débuts avec un documentaire et la réalisatrice Julia Loktev donne un cachet identique à ce premier film. Day night day night frappe d’emblée par son sujet ; on suit les instants qui précèdent l’entrée en action d’une jeune terroriste. Le personnage principal reste un grand mystère qui ne se dévoile quasiment pas.
Marraine ou presque
Une belle robe rose, une baguette magique ; voilà l’attirail complet de la fée que tout le monde a en tête et tel qu’on le retrouve dans cette comédie familiale. C’est notre pote Jillian Bell qui débarque ainsi sur notre monde en pleine période des fêtes de fin d’année et qui va venir enchanter la vie d’Isla Fisher et de ses filles. Cela s’accompagne d’un raton-laveur capable de faire le ménage, un cochon sorti d’on ne sait où.
Andy
Il s’agit là du premier long-métrage pour notre pote Julien Weill et il a opté pour une comédie romantique assez particulière. Oubliez le côté glamour, la relation du couple Alice Taglioni / Vincent Elbaz se déroule dans un contexte social difficile avec une rencontre qui a lieu dans un foyer d’accueil. Une spécificité qui devient vite anecdotique tout comme le film par ailleurs.
Night Shot
Si au premier abord, on pourrait considérer Night Shot comme un énième found footage, il a toutefois le mérite d’avoir été tourné en plan séquence. On aurait plutôt envie d’encourager ce genre d’initiatives dans un cinéma français parfois cloisonné, on ne partage pas le même enthousiasme devant le résultat final. La faute d’abord aux personnages principaux loin d’être crédibles notamment quand on observe leurs réactions face à tout ce qui leur arrive.
Crawl
La belle carrière outre-atlantique d’Alexandre Aja se poursuit et il prouve une nouvelle fois son amour pour les créatures aquatiques. Après le remake de Piranhas, le français offre cette fois Kaya Scodelario & Barry Pepper en guise d’apéritifs à des alligators assoiffés de sang. Si au travers de son déroulement, Crawl ne réussit pas à nous surprendre, il se montre néanmoins d’une efficacité redoutable et ne laisse pas de place à l’ennui.
Little
Un petit retour à l’adolescence, ça vous dit ? C’est ce que nous propose Little avec cette femme ultra autoritaire et sans considération pour les autres qui va retrouver le physique qu’elle avait à 13 ans. Une histoire extraordinaire amenée par un simple coup de baguette magique (ah oui, ils ne se sont pas foulés pour le scénario) et qui va être porté par le duo Issa Rae & Marsai Martin.
Brittany runs a marathon
Première réalisation pour Paul Downs Colaizzo qui est aussi à l’écriture du scénario et pour cause l’histoire s’inspire de la vie de celle qui a été sa colocataire. A travers Brittany runs a marathon, il y a d’abord une héroïne qui traverse une crise existentielle et une remise en cause d’un physique qu’elle n’a jamais pu accepter. Si le film trouve quelques pistes intéressantes notamment sur la perception des personnes en surpoids par leur entourage, le reste se montre moins passionnant.
Power Rangers
Les Power Rangers, c’est d’abord l’adaptation américaine des Super Sentai du Japon. Une série à partir de laquelle voient le jour deux premiers films avant ce reboot censé ouvrir la voie à une saga cinématographique. Jusqu’à présent caractérisé par son aspect kitsch, on adopte ici un ton plus sérieux porté par un casting où l’on retrouve tout de même une excellente Elizabeth Banks ou encore Bryan Cranston en Zordon.