Les films d’Arts Martiaux au cinéma
La phase IV du Marvel Cinematic Universe continue son développement et apporte un brin de fraîcheur (et de diversité) en introduisant un nouveau personnage. A travers Shang-Chi et la Légende des Dix Anneaux, on ressent l’influence du cinéma asiatique comme à travers la scène où se confrontent Ying Li & Xu Wenwu.
L’annonce d’un nouveau projet consacré à Ip Man était assez surprenante au vu de tout ce qui lui a déjà été consacré depuis 2008. On retrouve d’ailleurs un scénario très proche du premier volet de la saga de Wilson Yip. Autre similarité, l’un des combats sous la pluie n’est pas sans nous rappeler l’esthétisme de la réalisation de Wong Kar-Wai.
Cela fait déjà plus de 20 ans que l’on attendait ce reboot au cinéma d’autant plus que le célèbre jeu vidéo a continué de nous accompagner sur les différentes générations de consoles. On ne va pas s’attarder sur le scénario (particulièrement simpliste) qui n’est qu’un prétexte pour nous offrir de sanglantes bastons.
Après avoir exploité le filon Street Fighter 2, Capcom avait lancé Street Fighter Zero (ou Alpha en Europe) avec des personnages que l’on découvre dans leur jeunesse. C’est de cette série de jeux que s’inspire ce film d’animation constitué en réalité de 2 OAV. Graphiquement c’est plutôt plaisant et on retrouve le design qu’on a connu sur nos consoles pour ce qui est de l’histoire et de l’action, c’est une autre histoire.
Un garde du corps qui se retrouve embauchée pour protéger une jeune femme qui n’en voit pas le besoin ; le scénario de The bodyguard ne brille pas par son originalité. L’histoire est toutefois enrichie par des événements passés qui se dévoilent progressivement jusqu’à un dénouement assez improbable.
Des créatures extraterrestres, une poudre qui joue des tours sur la mémoire ; on se croirait presque dans un épisode des Men In Black. Les similitudes s’arrêtent là puisque The thousand faces of Dunjia c’est avant tout un Wu Xia Pan qui est aussi le remake de Miracle fighters du même réalisateur à savoir Yuen Woo-Ping. Afin de faire vivre cet univers si particulier le film a ainsi recours à des effets spéciaux qui sont loin d’être irréprochables.
Dans les premières minutes, tu te dis que ça va être assez barré lorsque notre héros se met à raconter l’histoire de son tatouage et sa rencontre avec un dragon à 9 têtes. La suite ne nous donne pas tout à fait raison puisque The Invincible Dragon nous propose une histoire basique qui se dévoile de façon parfois maladroite.
Trois ans après Ip Man : La légende est née, le réalisateur Herman Yau retrouve le personnage mais fait appel à un nouvel acteur. C’est maintenant Anthony Wong qui porte les habits du Maître du Wing Chun pour nous dévoiler les dernières années de sa vie. Ip Man : Le combat final nous offre une immersion dans le Hong Kong des années 1950 traversées par la révolte et une pauvreté qui s’illustre au cours d’une terrible scène de dîner.
Alors que Wilson Yip avait déjà sorti sur les écrans son second opus, Herman Yau sort à son tour un film consacré à Ip Man. Ce qui est plutôt malin c’est qu’il s’intéresse à une période que n’a pas traité son prédécesseur et le spectateur découvre ainsi la jeunesse du futur Maître du Wing Chun. Pour l’incarner, on a fait appel à Yu-Hang To qui, s’il n’a pas le charisme de Donnie Yen, ne se montre pas moins talentueux lorsqu’il s’agit de faire parler ses poings et ses pieds.
Depuis que Wilson Yip a lancé le mouvement, les projets revenant sur la vie de Ip Man défilent et c’est cette fois au tour de Wong Kar-Wai de nous proposer sa vision. Dès la première scène, on est frappé par l’esthétisme des combats et cela ne va faire que se confirmer par la suite. Si la mise en scène est effectivement somptueuse, on peut lui reprocher d’être parfois un peu trop artificielle comme cette pluie qui ouvre le film et se répète plus tard.