(3 / 5)
Roarke (Powers Boothe) est un homme dangereux, tout Sin City n’est pas sans ignorer cela. C’est loin d’effrayer notre pote Johnny (Joseph Gordon-Levitt) qui a justement des comptes à régler avec lui d’autant plus qu’il partage un lien très particulier avec le sénateur. Alors lorsqu’il le défie au Poker et le ridiculise ; il peut s’attendre à ce que Roarke ne le laisse pas s’en tirer à si bon compte. De son coté, Dwight McCarthy (Josh Brolin) s’est mis dans une drôle de situation après avoir retrouvé la belle mais vénéneuse Ava Lord (Eva Green). Seul, il n’ira pas bien loin c’est pourquoi il décide de faire appel à un poids lourd : Marv (Mickey Rourke) s’ennuyait ce soir et va pouvoir se défouler un peu.
Il aura donc fallu patienter 9 ans avant que la paire Rodriguez / Miller fasse à nouveau parler la poudre avec un épisode un peu décevant. Bon visuellement on retrouve l’esthétisme révolutionnaire avec les quelques couleurs qui se fondent dans cet univers noir et blanc qui font toujours leur effet. C’est au niveau des personnages que la magie de Sin City : J’ai tué pour elle opère moins avec des visages connus qui ne semblent être là que pour enrichir une distribution pléthorique (Hartigan / Gail). Les nouveaux venus ne se montrent pas tous très intéressants à l’image de Johnny ou Manute dont le potentiel ne sera jamais réellement exploité. Bon film mais après une telle attente on tendait déjà l’autre joue pour une nouvelle claque, il faudra se contenter d’une petite tape.