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Une nouvelle fusillade vient d’avoir lieu dans un bar à Marseille. 9 morts et 4 blessés, c’est le bilan de ce qui semble être un règlement de comptes mais les rares témoins restent muets. Parmi eux se trouve Serge Rizzo (Jean-Pierre Sanchez), proche du clan des Bastiani et il va être interrogé par le Major Mario Costa (Moussa Maaskri). Une garde à vue qui vire au drame puisque ce témoin meurt en tentant de s’échapper. Une version des faits qui ne convainc pas notre pote le Commandant Richard Vronski (Lannick Gautry). Au même moment, Katia de Vrindt (Catherine Marchal) de l’IGPN se présente et cherche à mettre la main sur des flics servant d’informateurs aux trafiquants de drogue.
Après Carbone, Olivier Marchal revient au film policier pur et dur. On le comprend d’ailleurs dès les premiers instants où les membres de la BRB et de la BRI cherchent à savoir qui a la plus longue. Passé ce moment dopé à la testostérone, l’intrigue de Bronx peut enfin se mettre en place et on se retrouve alors vite débordé par les différents intervenants. Des personnages dont beaucoup n’ont que peu d’influence sur l’histoire ce qui la rend peu compréhensible pour le spectateur. En ce qui concerne les rôles principaux, le groupe mené par Lannick Gautry sonne faux. Cet esprit de famille qui est censé les unir se montre superficiel et lorsque l’histoire veut aller vers l’émotion, cela ne fonctionne pas. On ne peut qu’avoir de la déception car on a connu le réalisateur bien plus inspiré par le passé.