(2,5 / 5)
Il est 20H et notre pote William (Patrick Ridremont) vit ses derniers instants. Reconnu coupable d’homicide, sa sentence est la mort ; on s’apprête ainsi à procéder à une injection létale cependant ce programme va être perturbé par un évènement inattendu. Comme tout condamné, William a droit à ses dernières paroles et il se trouve qu’il a pas mal de choses à raconter ce qui a tendance à énerver Karl Raven (François Berléand), le nouveau directeur de la prison. Selon la loi, il ne peut être exécuté tant qu’il a quelque chose à dire et passé minuit, l’exécution devra être reportée au lendemain. Aussi incroyable que cela puisse paraitre, le condamné va ainsi devenir la vedette d’un show télévisé qui va tenir en haleine des milliers de spectateurs.
Pour son premier film comme réalisateur, notre pote Patrick Ridremont n’a pas ménagé ses efforts puisqu’outre le fait d’écrire le scénario, il incarne aussi l’un des rôles principaux. Il y a une excellente idée de départ avec Dead man talking, un thriller sombre éclairé de temps à autre par un humour belge de bon aloi. Assez prenant dans sa première partie, le film a beaucoup plus de mal à convaincre par la suite la faute principalement à un personnage qui ne provoque pas la moindre empathie. Difficile par conséquent de s’intéresser à son parcours jusqu’au couloir de la mort si bien que ce qui nourrit le film devient aussi ennuyeux qu’interminable.