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Notre pote Artemis Fowl (Ferdia Shaw) n’est pas un adolescent comme les autres puisqu’à seulement 12 ans, il possède déjà un intellect exceptionnel. Il passe beaucoup de temps avec son père Artemis Fowl Sr (Colin Farrell) qui ne cesse de lui raconter des récits où évoluent les créatures extraordinaires d’Irlande. L’homme d’affaires est toutefois souvent en déplacement et c’est lors d’un de ses voyages qu’il disparaît soudainement. Son fils apprend la nouvelle et reçoit peu de temps après un coup de fil. Son père est retenu captif et ne sera libéré qu’à la seule condition qu’Artemis mette la main sur un objet appelé l’Aculos. Le temps presse et le jeune garçon trouve vite une piste qui le mène vers … des fées !
C’est de nouveau un héros de romans qui prend vie à l’écran et l’adaptation n’a pas été confiée à n’importe qui puisque c’est Kenneth Branagh qui s’en charge. Avec Artemis Fowl, on nous offre un voyage en Irlande avec une plongée dans ses légendes et personnages folkloriques. Un nain géant (un joli clone de Hagrid d’Harry Potter), des trolls, des fées ; c’est vrai que sur le papier ça laisse rêveur mais la réalité est moins réjouissante. On se montre déjà assez interrogatif devant Ferdia Shaw qui peine à convaincre dans l’incarnation du personnage tel que l’a imaginé l’auteur Eoin Colfer. Ne comptez pas non plus vivre une aventure car hormis un petit détour dans le monde des fées, on reste cloîtré dans le manoir familial. Décevant et sans aucune magie, la saga part sur de bien mauvaises bases.