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Septembre 2011. Notre pote Fares (Sami Bouajila) se rend à Tataouine pour quelques jours et il a convaincu sa femme Meriem (Najla Ben Abdallah) de l’accompagner. A l’arrière de la voiture, il y a leur fils Aziz (Youssef Khemiri) et le destin de cette famille est sur le point de basculer dans l’horreur. Une patrouille de police qui les précédait sur la route est attaquée par des terroristes islamistes et plusieurs balles atteignent leur véhicule. Si Fares parvient à faire marche arrière, son fils est hélas gravement touché et conduit immédiatement à l’hôpital. Son état est stabilisé et un transfert à Tunis est organisé mais il sera vite annulé car des complications apparaissent.
C’est un sacré contraste de découvrir les premières minutes puis d’assister à la désagrégation d’un bonheur familial qui ne tient plus qu’à Un fils. L’histoire débute par un drame qui va en révéler un autre et mettre alors en lumière un excellent duo d’acteurs. Si on connaît déjà bien le talent de Sami Bouajila, ce sera pour de nombreux spectateurs, comme pour moi, l’occasion de découvrir celui de Najla Ben Abdallah. En arrière-plan de cette crise de couple, ce premier long-métrage de Mehdi M. Barsaoui revient sur la révolution tunisienne de 2011 et les tensions qui ont traversées le pays. Voilà sans conteste une belle séance découverte à faire !