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C’est une période délicate pour la famille Kremer. Notre pote Jimmy (Alban Lenoir) a récemment perdu son boulot et se comporte de façon de plus en plus étrange. Sa femme Carole (Ludivine Sagnier) l’a bien remarqué et comptait jusqu’à présent sur Gina (Léonie Souchaud), leur fille aînée pour garder un oeil sur lui. Malheureusement, alors qu’il partait faire les courses avec ses enfants ; Jimmy va se faire remarquer en sortant du magasin totalement nu. Cet incident met Carole face à ses responsabilités et elle n’a pas d’autres choix que d’accepter de faire le interner dans un institut spécialisé. Une décision qui est d’autant plus mal vécue par les enfants qu’ils n’ont pas la possibilité de lui rendre visite.
Si le titre peut nous laisser penser à une parenthèse enchantée dans les bois, la balade dans la Nature vire vite à l’enfermement entre 4 murs. C’est en puisant dans son propre vécu que la réalisatrice Vero Cratzborn a donné naissance à cette histoire d’une famille confrontée à ce père atteint de troubles psychiques. Hélas, ces personnages emmenés par le tandem Ludivine Sagnier & Alban Lenoir laissent assez indifférents ce qui n’aide pas pour faire naître la moindre émotion chez le spectateur. Un sentiment d’autant plus renforcé que La forêt de mon père est traversé de scènes qui sonnent faux et au final ce film n’offre pas beaucoup plus que de l’ennui.