(2,5 / 5)
Cela fait maintenant 10 ans que notre pote Moreau (Pio Marmai) est à la brigade de la super-criminalité avec des résultats plus que décevants. Son supérieur le Commissaire Chairmont (Gilles Cohen) a donc décidé de lui adjoindre une nouvelle équipière en la personne de Schaltzmann (Vimala Pons). Le duo ne tarde pas à entrer en action et ils vont ainsi intervenir dans un lycée où un adolescent menace ses camarades avec ses pouvoirs. Une fois celui-ci maîtrisé, ils découvrent qu’en réalité ses pouvoirs ne sont pas naturels mais proviennent d’une nouvelle drogue en circulation. D’autres cas vont se manifester mais le plus inquiétant dans tout ça c’est que cette drogue ne peut être créée qu’à partir des personnes qui possèdent des pouvoirs.
Il faut d’abord saluer la prise de risque du réalisateur Douglas Attal pour ce qui constitue son premier long-métrage. Comment je suis devenu un super-héros c’est l’adaptation du roman de Gérald Bronner qui nous propose une enquête au sein d’une société où le citoyen ordinaire côtoie une population dotée de pouvoirs. Autant vous le dire tout de suite, il ne faut pas s’attendre à un film pouvant concurrencer les grosses productions américaines. C’est même une certaine déception au niveau du spectacle apporté avec des pouvoirs se résumant à quelques éclairs et des flammes jaillissant des mains. Même constat au niveau de l’histoire qui n’offre rien pour nous emballer et malgré son casting séduisant, les différents personnages nous laissent aussi de glace. Au final, on en vient à se dire que ce film ne nous procure pas grand chose.