Les films comiques au cinéma
Retour en 1993 avec cette toute première adaptation en film live du manga de Tsukasa Hojo. Précisons tout de suite qu’on s’éloigne ici énormément de l’oeuvre originale tout en gardant l’aspect lubrique et comique du personnage sans oublier une petite dose d’action. Niki Larson c’est d’abord une comédie où évoluent des personnages tous plus loufoques les uns que les autres.
Quand des enfants gâtés par leur père doivent faire face à une crise d’austérité qui plus est en pleine période de Noël, c’est le drame ! Vous aussi vous voyez le bon gros message moralisateur arriver à la fin du film ? Bien sur que Holiday rush vient nous rappeler l’adage que l’argent ne fait pas le bonheur et vous avez déjà une idée de la conclusion qui vous attend.
En règle général, les comédies romantiques font rarement dans l’originalité préférant utiliser la même recette. Isn’t it romantic ? devait être le poil à gratter du genre en recensant les multiples clichés et en les réinterprétant à sa sauce. Une promesse qui est loin d’être tenue puisque le film de Todd Strauss-Schulson ne fait que se moquer gentiment de ses prédécesseurs.
La Julie Delpy réalisatrice avait l’habitude de nous réserver des comédies plutôt rafraîchissantes et c’est tout naturellement que l’on attendait un peu la même chose de ce Lolo. A l’écran, on est très loin du compte avec un film qui risque pas de s’étouffer dans l’originalité et un humour proche du néant.
Quand le cinéma américain évoque la vie des ghettos cela se fait rarement à travers une comédie. Le réalisateur Rick Famuyiwa tente donc cette drôle d’expérience qu’on pourrait voir comme un croisement détonnant entre Boyz in the hood et l’esprit barré de Tarantino.
Aujourd’hui, il existe des applications pour tout alors pourquoi pas pour prédire la date de votre mort ? Au-delà de ce détail technologique, ce rendez-vous programmé avec la faucheuse n’est pas sans rappeler la saga Destination Finale.
Parce que la saga fut un succès à l’époque, il était tentant de relancer la machine et de surfer sur cette renommée passée. C’est chose faite avec La vérité si je mens ! Les débuts qui revient aux origines du célèbre quatuor qui a animé les rues du Sentier.
La gourmandise appelle une nouvelle fois les spectateurs dans les salles. A vif ! Nous invite donc à suivre le retour au premier plan d’Adam Jones, personnage qui sait se montrer aussi attachant qu’il est arrogant.
Cette comédie offre à la réalisatrice Kay Cannon de signer son premier long-métrage qui n’est pas sans rappeler un teen movie comme American pie. La grande différence vient du faire que les héros laissent place à un trio de filles et ce n’est pas parce que ce sont des jeunes femmes que le spectateur aura droit à un humour plus raffiné.
Fêtes de fin d’année oblige, la tradition veut qu’on ait notre lot de films pour rassembler la famille. Au moins, Un safari pour Noël offre un peu de dépaysement en nous conviant en Zambie mais on en oubliera pas pour autant la pauvreté de ce long-métrage. Comme souvent dans ce genre de fictions, le scénario est une belle soupe en brique mielleuse à souhait.