A la vue de l’affiche, on s’attendait à voir un film d’animation assez ordinaire destiné à nos chers bambins et c’est une erreur. Les premiers instants donnent le ton avec une scène où la violence, même si elle n’est que suggérée, frappe en plein coeur. Rassurez-vous, la suite de l’histoire se montre plus légère bien que ponctuée de quelques grossièretés. Mon ninja et moi se révèle donc assez surprenant et ne se destine pas aux jeunes spectateurs mais clairement à un public averti.
Catégorie : Le Cinéma à la fiche
Retrouvez toute l’actualité du cinéma, les films cultes mais aussi les nouveautés des plateformes de streaming !
Gus petit oiseau, grand voyage
Film d’animation franco-belge, visuellement Gus petit oiseau, grand voyage évoque un peu les Drôles d’oiseaux de chez Triggerfish Animation. On a donc des graphismes qui sont dans l’ensemble plutôt plaisants même si on ne va pas s’émerveiller devant l’écran comme on le ferait pour les grands studios.
The Invincible Dragon
Dans les premières minutes, tu te dis que ça va être assez barré lorsque notre héros se met à raconter l’histoire de son tatouage et sa rencontre avec un dragon à 9 têtes. La suite ne nous donne pas tout à fait raison puisque The Invincible Dragon nous propose une histoire basique qui se dévoile de façon parfois maladroite.
Les jours venus
Voilà un film très décalé de la part de notre pote Romain Goupil où fiction et réalité s’enchevêtrent. Ceci est d’autant plus vrai que Les jours venus présentent également des images très intimes du réalisateur puisque issues de vidéos provenant de son passé à Sarajevo.
Yakari, le film
C’est un personnage qui n’est plus tout jeune puisqu’il faut remonter en 1969 pour voir surgir Yakari de l’imagination du duo Derib & Job. Succès en bande dessinée, il s’est aussi invité sur le petit écran à travers deux séries animées dont l’une réalisée par Xavier Giacometti que l’on retrouve aux manettes de Yakari, le film.
Le prix à payer
Inspiré d’un livre écrit par Brigitte Alepin, ce documentaire réalisé par Harold Crooks pointe du doigt le phénomène d’évitement fiscal et ses répercussions sur la vie citoyenne. L’argumentation présentée par Le prix à payer se construit à travers divers témoignages de la part d’acteurs à la fois économique, politique ou tout simplement citoyen.
Un fils
C’est un sacré contraste de découvrir les premières minutes puis d’assister à la désagrégation d’un bonheur familial qui ne tient plus qu’à Un fils. L’histoire débute par un drame qui va en révéler un autre et mettre alors en lumière un excellent duo d’acteurs. Si on connaît déjà bien le talent de Sami Bouajila, ce sera pour de nombreux spectateurs, comme pour moi, l’occasion de découvrir celui de Najla Ben Abdallah.
9-9-81
C’était plutôt un projet intéressant que celui proposé par 9-9-81 puisque le film est décomposé en 9 parties confiées à 9 réalisateurs différents ; le résultat final aurait pu être un malin patchwork si la diversité avait était au rendez-vous. On avait un petit espoir lorsque s’immiscent quelques images animées dans le second segment mais ça disparaît aussi vite que c’est apparu.
Bis
Dominique Farrugia à la baguette, Franck Dubosc et Kad Merad pour déclencher les rires ; on se disait que cette association ne pouvait échapper au succès. Au générique de fin de Bis, cette certitude a disparu pour laisser place à une belle déception. Déjà, on se montrera conciliant avec un scénario qui fait dans le recyclage et au dénouement écrit d’avance.
Ballerina
Une jeune fille qui rêve de devenir danseuse, ce n’est pas un scénario qui me séduit de prime abord. Ceci d’autant plus que dans les premiers instants, ça fleure bon la naïveté et qu’on a un peu de mal à se faire aux voix de Camille Cottin & Malik Bentalha. Pourtant, au fil des minutes le charme de Ballerina commence à opérer ; visuellement c’est beau et on se laisse surtout séduire par ce Paris de la fin du XIXème siècle.