(2,5 / 5)
Naples dans les années 1970. Cela fait bien longtemps qu’il s’est retiré mais Peppino Lo Cicero (Toni Servillo) est ravi que son fils ait pris la relève. D’ailleurs, ce tueur à gages se prépare pour une mission ce soir ; il doit s’occuper d’un certain Mister Ics (Vincenzo Nemolato) mais les choses ne vont pas se dérouler comme prévu. Depuis son départ, Peppino n’a pas revu son fils et il a un mauvais pressentiment. Plus que jamais sur ses gardes, il va avoir besoin de l’aide de quelqu’un de confiance et appelle ainsi son pote Totò (Carlo Bucciross). Alors qu’il doit le retrouver en un lieu sûr, il va également croiser la route de Rita (Valeria Golino), qu’il n’avait pas revu depuis maintenant 20 ans.
5 est le numéro parfait c’est d’abord le titre d’un roman graphique que l’on doit à l’artiste Igort qui, pour l’occasion, devient réalisateur pour cette adaptation. On retrouve assez vite cet esprit bande-dessinée avec ce découpage en chapitres et ces petites scènes d’introduction. C’est aussi vrai dans les phases d’action où tout semble assez figé à l’image de ce face à face digne d’un duel de western entre Peppino & Don Lava. Le film pèche toutefois par ce scénario basique amplifié par un manque de rythme et cela est à peine compensé par le charismatique Toni Servillo. Un autre regret concerne le personnage de Rita interprétée par la magnifique Valeria Golino qui est hélas bien trop effacée.