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C’est injuste. Notre pote JB (Albert Dupontel) qui travaille dans la sécurité réseau de l’agence de santé vient d’être remercié. Une nouvelle qui l’assomme totalement au point qu’il envisage de mettre fin à ses jours et pas n’importe où ; dans son propre bureau. Après s’être procuré un fusil, il met son plan à exécution mais son installation n’est pas vraiment au point. Au lieu de se tirer dessus, il va accidentellement blessé un collègue qui se trouvait à coté créant une véritable panique dans les bureaux. Alors que JB perd connaissance, il est évacué par une femme du nom de Suze Trappet (Virginie Efira). Cet homme pourrait lui être d’un grand secours car elle cherche son enfant qu’elle a été forcée d’abandonner.
Pour son septième film, notre pote Albert Dupontel revient avec un scénario original ancré dans notre réalité tout en se montrant dystopique. Un univers qui est porté par des personnages atypiques partageant ce point commun d’avoir été mis au ban d’une société qui semble avoir perdue son humanité. Le casting sans faute contribue à l’attachement qu’on ressent envers ces personnages et reste alors au réalisateur d’apporter sa touche de magie personnelle. Si Adieu les cons séduit par la poésie, la mélancolie qui l’accompagnent on regrette juste que l’intrigue ne se montre pas plus emballant pour nous transporter totalement.