(1,5 / 5)
La vie de palais n’est vraiment pas faite pour lui. Notre pote Aladin (Kev Adams) s’ennuie tellement qu’il n’a rien trouvé de mieux que de jouer les voleurs dans ce même palais. Une immaturité qui irrite sa future épouse Shallia (Vanessa Guide) mais ces querelles de couple attendront. Bagdad reçoit en effet la visite d’un certain Shah Zaman (Jamel Debbouze) venu s’emparer du pouvoir et par la même occasion prendre la Princesse pour épouse. Si Aladin tente de s’interposer, il est trahi par les gardes qui se laissent acheter par Shah Zaman et il n’a pas d’autre issue que de s’enfuir grâce à son tapis volant. Il doit à tout prix retourner à Bagdad et le destin va lui permettre de croiser une vieille connaissance pour l’y aider du moins en théorie !
C’est assez rare que le titre d’un film puisse aussi bien représenter le niveau d’humour qui y est proposé. Le prince des voleurs fait donc son retour pour de nouvelles aventures dirigées cette fois par Lionel Steketee qui avait déjà revisité le conte de Cendrillon. La nouveauté de ce Alad’2 c’est l’arrivée de Jamel Debbouze et il est difficile de passer à côté. Il nous sort un véritable one man show entouré de sa clique avec cet humour absurde dont on s’est toutefois lassé avec les années. Ajoutez à ça des blagues qui ont dû être sélectionnées parmi des classes de CP (j’ai visé trop haut ?) et des séquences musicales (heureusement rares) ratées. Autant j’avais été assez indulgent avec le premier épisode, autant celui-ci est à laisser enfermé dans sa lampe magique.