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Maîtresse d’école, Antoinette (Laure Calamy) a parmi ses élèves la petite Alice (Louise Vidal) dont elle connaît surtout le père Vladimir (Benjamin Lavernhe) puisqu’ils sont amants. Alors que les grandes vacances ont commencé, elle avait prévu de partir avec lui mais un changement de programme s’impose. La femme de Vladimir lui a fait une surprise en organisant une excursion dans les Cévennes. Sous le coup de la déception, Antoinette décide de partir elle aussi dans les montagnes avec l’espoir de le voir avec les risques que cela comporte. Ce sera aussi pour elle l’occasion de découvrir l’excursion mais l’idée de prendre avec elle un âne n’est pas forcément un bon choix !
L’idée de son film, la réalisatrice Caroline Vignal ne l’a pas cherché bien loin. Cette balade au coeur de la nature avec un âne, elle l’a vécu et c’est ainsi qu’a germé l’idée d’Antoinette dans les Cévennes. Une héroïne pour laquelle on se prend vite d’affection tant par sa spontanéité que par la naïveté qu’elle dégage d’autant plus que Laure Calamy en offre une interprétation parfaite. A l’instar de l’écrivain Robert Louis Stevenson, elle s’engage dans une marche qui va lui permettre d’en apprendre beaucoup sur elle-même. Et puis comment passer à côté de ce personnage atypique qu’est Patrick qui réussit l’exploit de repousser Benjamin Lavernhe au second plan ! Une comédie qui agit comme une jolie bulle d’oxygène à condition d’apprécier la comédienne car on ne voit qu’elle.