Beaucoup d’entre vous connaissent peut-être la bande dessinée crée par Erroc & Pica dont Pierre-François Martin Laval vient de signer l’adaptation. Devant Les profs, il est difficile de ne pas penser à des films cultes comme Les sous-doués ou P.R.O.F.S mais celui-ci ne connaitra pas la même consécration. Si on ne peut rien lui reprocher au niveau de la distribution où se détachent Isabelle Nanty qui manie la craie comme personne ou Arnaud Ducret seulement au niveau de l’humour tout ça reste assez scolaire.
Auteur/autrice : cine2909
Batman Vs Double-Face
Avec Batman : Le Retour des justiciers masqués on avait déjà un vibrant hommage à la série télé des années 1960, ce nouveau film d’animation a la bonne idée de ne pas reprendre le même chemin. Attention, ce n’est pas pour autant qu’on ne retrouve pas tout ce qui faisait le charme des aventures du duo dynamique. Que ce soit dans les dialogues, les scènes de combat ou encore dans l’utilisation des différents gadgets, on sent que cela est fait de manière moins appuyé.
Validé
On l’avait connu grâce à Kaïra Shopping et il en a fait du chemin depuis notre pote Franck Gastambide. Il s’est fait une place dans le cinéma français et s’offre une parenthèse avec une série qui était attendue puisqu’elle se déroule dans l’univers du rap français. La grande force de Validé c’est d’abord l’authenticité qui s’y dégage. Les rôles principaux sont occupés par de véritables noms du milieu que ce soit Hatik, Sam’s (alias Moussa Mansaly) ou encore Bosh.
Spy
Autant le réalisateur Paul Feig m’avait éclaté avec Mes meilleures amies autant c’était la douche froide avec Les flingueuses. Spy lui offre l’opportunité de se rattraper à travers une comédie teintée d’espionnage avec un agent vraiment pas comme les autres. Elle n’a pas la classe d’un James Bond, la plastique d’une Lara Croft ou l’énergie d’un Jason Bourne mais ce qui nous intéresse surtout c’est que Melissa McCarthy parvienne à nous faire marrer.
Mustang
On est loin de voir le bout du combat pour l’émancipation de la femme dans le monde mais des films comme Mustang contribuent à cette remise en cause. Merveilleux portrait d’une famille turque composée de 5 sœurs unies d’où se détache la tellement attachante Lale (la petite Güneş Nezihe Şensoy est juste formidable) devant lutter contre le poids des traditions.
Le catcheur masqué
Quand on me dit film, catch et WWE ; je ne peux que répondre présent ! D’ailleurs, pour ceux qui n’ont jamais entendu parler de Vince McMahon et de sa compagnie vous risquez d’être un peu perdu. Il faut être un fan pour reconnaître les différents références aux stars de la WWE et on n’est pas loin de l’overdose tellement la marque assure sa promotion tout au long de l’histoire. Le catcheur masqué c’est une comédie qui cible un très jeune public avec le scénario, l’humour et les effets spéciaux qui vont avec.
Un moment d’égarement
On ne le sait pas forcément mais il s’agit ici du remake du film homonyme écrit et réalisé par le regretté Claude Berri qui était sorti en 1977. Un moment d’égarement c’est un programme estival situé sur l’île de beauté où des sangliers ravagent le jardin d’un François Cluzet plutôt savoureux en père de famille dépassé par les événements. De l’autre coté, on a un Vincent Cassel parfaitement calibré en tant que quarantenaire sexy et le duo féminin Alice Isaaz / Lola Le Lann aussi rafraîchissant que charmant.
Entourage
Série qui s’étale sur 8 saisons et dont la diffusion a débuté en 2004 sur la chaîne américain HBO, Entourage s’enrichit maintenant d’un long-métrage dirigé par son créateur Doug Ellin. On est ainsi propulsé à Hollywood, royaume des stars (et les apparitions des guests ne manquent pas ici !) où l’ennui n’a pas sa place surtout avec Adrian Grenier et sa bande. Bon Kevin Dillon et surtout Jeremy Piven surjouent mais il y a indéniablement une belle énergie qui se dégage.
Batman : Le Retour des justiciers masqués
Avant toute chose, quelle belle idée de remettre en lumière la série Batman des années 1960 qui a marqué toute une génération de spectateurs. Ce film d’animation se montre d’une grande fidélité à l’oeuvre originale ; on retrouve instantanément l’humour et l’atmosphère kitsch de l’époque. Les onomatopées pendant les scènes de combat, l’escalade des murs ou encore les improbables gadgets du héros (on ne fera pas mieux que la Bat-fusée et le Bat-Anti-Antidote !) ; tout y est.
Les gars
Les gars c’est la première réalisation d’Adolf El Assal et ça se ressent à l’écran car l’ensemble est assez brouillon. Si la comédie ne brille pas du coté du scénario ou dans la mise en scène, elle compense par l’énergie déployée par le personnage principal incarné par Diego Castello plutôt attachant (ou saoulant ça dépend des moments).