(2,5 / 5)
Cela fait déjà 1 an et notre pote Becky (Lulu Wilson) reste toujours marquée par la mort de sa mère. Une disparition qui a rendu ses relations avec son père difficiles et cela ne risque pas de s’arranger. En effet, la jeune fille a bien du mal à accepter que Jeff (Joel McHale) ait déjà fait entrer une autre femme dans sa vie et d’ailleurs Kayla (Amanda Brugel) et son fils Ty (Isaiah Rockcliffe) sont venus passer le week-end avec eux. C’est au cours du repas que la tension monte d’un cran lorsque le couple annonce à Becky leur intention de se marier, un choix qu’elle n’approuve pas du tout. Enivrée par la colère, elle part s’isoler et peu de temps après un homme vient sonner à la porte. S’il prétend être à la recherche de son chien, en réalité Dominick (Kevin James) cherche dans cette maison quelque chose de très précieux.
Ils ont maintenant l’habitude de travailler ensemble et voici le troisième film réalisé par Cary Murnion et Jonathan Milott. Le scénario de Becky montre assez peu d’intérêt dans la mesure où tout est téléphoné, la seule curiosité étant qu’il laisse quelques questions en suspens. Coté personnages, là aussi on est en mode automatique à commencer par Dominick représentant le nazi de base avec sa croix gammée tatouée et sortant sa réplique sur la supériorité de sa race. Quant aux autres, ils sont transparents en dehors de l’héroïne incarnée par Lulu Wilson qui se montre crédible en ado psychopathe. Les réalisateurs ne s’en sont pas cachés, il y a un côté Maman, j’ai raté l’avion mais attention dans une version bien plus sanglante et gore. On y jette un œil mais pas forcément l’autre (ce qui arrange bien Kevin James).