(2,5 / 5)
Un homme qui vient le tuer et un hélicoptère qui débarque, c’est ce qu’on appelle un réveil fracassant ! Cela ne semble pas perturber plus que cela notre pote Roy (Frank Grillo) qui prend même le temps de se verser un petit café avant d’enfiler son blouson et de sauter par la fenêtre. En fait, cette scène il l’a déjà vécu des dizaines de fois et sans qu’il ne sache pourquoi cette journée du 09 Mai est un éternel recommencement au moment où il meurt. Roy ne comprend pas non plus pourquoi il est pourchassé par des tueurs sortis de nulle part et malgré ses efforts il n’a jamais pu survivre au-delà de 12h47. S’il veut avoir le fin mot de l’histoire, il va devoir échapper à tous les pièges qu’on lui tend mais plus facile à dire qu’à faire !
Le principe de la boucle temporelle, on commence à bien la connaître mais la petite originalité apportée par Boss Level c’est qu’il est aussi lié à l’univers des jeux vidéo. Roy, campé par un impeccable Frank Grillo, est l’archétype du héros ; capable aussi bien de braquer des bagnoles façon GTA que de se battre à l’épée. Le film regorge de bonnes idées comme cet hommage à Indiana Jones ou encore ce personnage de Guan-Yin avec sa fameuse réplique. Malgré ce côté fun, on n’échappe pas à une certaine lassitude à revoir les mêmes scènes et le dénouement laisse un peu perplexe. Autre regret, si le casting s’offre des noms comme Michelle Yeoh, Naomie Watts ou encore Mel Gibson ; ils ont un rôle assez minime. Sympa mais ça ne marquera pas non plus les mémoires.