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A seulement 21 ans, notre pote Susannah (Chloë Grace Moretz) a tout pour être heureuse. Elle vit dans la ville de ses rêves et s’est trouvé un boulot au New York Post où son talent pour l’écriture se fait vite remarquer. Pour ne rien gâcher, sa vie amoureuse est au beau fixe depuis qu’elle a rencontré Stephen (Thomas Mann). Pour son anniversaire, ses proches se sont réunis et c’est en ce jour particulier que tout a basculé. Susannah a eu un bref moment d’absence et dans les jours suivants cela va se reproduire mais surtout s’empirer. Elle a parfois des visions déformées de la réalité, des bruits envahissent son esprit et pourtant les médecins ne voient rien d’anormal chez elle. Des troubles qui vont avoir de graves répercussions sur sa vie privée mais aussi professionnelle.
C’est une histoire saisissante et elle s’est d’abord racontée dans un livre témoignant de l’épreuve traversée par Susannah Cahalan. Cette journaliste s’est retrouvée du jour au lendemain frappée par une maladie extrêmement difficile à identifier ce qui a entraîné de nombreux bouleversements dans sa vie. Brain on fire braque ainsi les projecteurs sur ces cas rares pouvant échapper aux diagnostics des médecins et que certains préfèrent évacuer vers la psychiatrie. Un sujet et un rôle difficile à aborder pour Chloë Grace Moretz qui s’en tire plutôt bien toutefois le réalisateur Gerard Barrett ne prend pas beaucoup de risques rendant l’ensemble au final assez plat. Un film qu’on oubliera aussitôt après l’avoir vu.