(2,5 / 5)
Depuis que leur fils Brandon (Jackson A. Dunn) est arrivé, nos potes Tori & Kyle Breyer (Elizabeth Banks & David Denman) ont la vie de famille dont ils ont toujours rêvé. Le garçon vient de célébrer ses 12 ans et depuis peu il se comporte de manière étrange. Cela s’est d’abord manifesté par du somnambulisme et il semble aussi bien plus agressif que d’ordinaire. Brandon va en effet découvrir qu’il est loin d’être comme les autres enfants et qu’il possède d’incroyables facultés. Il va alors utiliser ses dons pour satisfaire ses plus bas instincts et la terreur va s’installer à Brightburn. Ses parents constatent ces évènements impuissants et redoutent désormais de lui révéler la vérité sur ses origines.
Avec cet enfant recueilli par un couple de fermiers, la référence à Superman est évidente. Là où Brightburn – L’enfant du mal trouve un intérêt particulier c’est qu’il prend le contrepied du héros de DC Comics avec un garçon aux intentions malveillantes. Une idée de départ vraiment séduisante mais qui peine à se confirmer au fil des minutes. On est loin d’être absorbé par la réalisation de David Yarovesky qui se montre somme toute trop banale incluant quelques scènes un peu gores. La déception vient aussi d’une histoire qui se cantonne à cette petite ville du Kansas et il faut attendre les derniers instants pour avoir un peu plus d’excitation. Une ouverture vers une éventuelle suite qui se révèle bien plus frustrante que captivante pour les spectateurs.