Les films comiques au cinéma
Pour sa première apparition au cinéma, l’humoriste D’Jal n’aura pas eu à chercher l’inspiration bien loin. Il a en effet décidé de surfer sur le succès de son sketch Le portugais qui a accumulé des millions de vues sur YouTube pour développer cette comédie.
Elle s’est d’abord exprimée à travers la bande dessinée et l’imagination de Nine Antico est tellement débordante qu’elle s’invite maintenant au cinéma. Une première réalisation qui détonne tout de suite avec ces images en noir & blanc et la voix off de Bertrand Belin qui acompagne les mésaventures de Sophie. Trimballée entre un patron qui a l’honnêteté de reconnaître qu’il est un vrai connard et une vie sentimentale chaotique, Sara Forestier déploie une fois encore sa belle énergie communicative.
C’est au départ un roman que l’on doit à l’auteur Fabcaro qui se voit adapter par Laurent Tirard sur le grand écran. On pourrait résumer l’histoire en une banale rupture – ah non pardon une pause – mais cela est bien plus réjouissant qu’on ne pourrait le croire. Si vous ne connaissez pas encore Benjamin Lavernhe, Le discours va vous permettre de découvrir toute l’étendue de son talent.
Il faut se rendre jusqu’en Australie pour découvrir les origines de ce film d’animation. C’est en effet au départ un livre de l’auteure Jayne Lyons qui a connu un joli succès auprès du jeune public et motivé son adaptation à l’écran. Un projet confié aux bons soins du Studio100 et on constate vite que visuellement ce 100% loup rentre dans le rang de ce que l’on a l’habitude de voir.
Après le blouson en daim, notre pote Quentin Dupieux fait son retour avec une mouche géante ! Il n’y a plus rien qui puisse nous étonner de la part de ce réalisateur hors-norme ce qui nous laissait avec pas mal d’attentes vis-à-vis de ce Mandibules. Pour accompagner cette curieuse créature, on retrouve un duo bien familier puisque Grégoire Ludig & David Marsais sont de la partie.
Les personnages créés par William Hanna & Joseph Barbera sont de retour ! Ils avaient déjà eu droit à un film au début des années 1990 mais cette fois l’animation est mêlée à des prises de vue réelles. Un choix bien risqué quand on sait ce que cela a donné par le passé et ce Tom & Jerry tombe à pieds joints dans la comédie de bas étage.
Si vous n’avez pas l’esprit (très) ouvert, Vanguard risque vite de vous désespérer ! Le réalisateur Stanley Tong et le comédien Jackie Chan n’en sont pas à leur première collaboration mais ce film laisse aussi s’exprimer de jeunes acteurs comme Miya Muqi ou Yang Yang. De l’action, ce n’est pas ce qui manque le souci c’est qu’au niveau du réalisme il faudra repasser.
Vu le carton des films consacrés aux super-héros, il n’est pas étonnant d’en voir fleurir un peu partout mais encore faut-il s’en donner les moyens. Thunder Force ne s’embarrasse pas d’un scénario alambiqué tournant même à l’aberration lorsque le vilain de service vient se dévoiler aux yeux des héroïnes. Devant le manque d’action, on ne peut que constater que le budget alloué aux effets spéciaux a été plus que limité.
Des élèves abandonnés, un nouveau professeur qui débarque ; c’est un programme qu’on connaît déjà très bien au cinéma. La curiosité de ce Big Brother provient de la présence de Donnie Yen qui va distribuer aussi bien les bons points que des mandales. La première moitié du film est assez indigeste ; le professeur Chen agit comme une bonne fée en réglant tous les problèmes de ses élèves en un claquement de doigts.
De l’amour et des bons plats, voilà les deux ingrédients qui composent cette comédie romantique. Parlons de ce qui nous intéresse le plus à savoir la nourriture, This is not what I expected sait nous mettre l’eau à la bouche à travers de superbes images. Même la simple préparation de nouilles instantanées devient un rituel minutieux qui nous donne qu’une seule envie : attraper nos baguettes !