Elle a fait ses débuts avec un documentaire et la réalisatrice Julia Loktev donne un cachet identique à ce premier film. Day night day night frappe d’emblée par son sujet ; on suit les instants qui précèdent l’entrée en action d’une jeune terroriste. Le personnage principal reste un grand mystère qui ne se dévoile quasiment pas.
Catégorie : Le Cinéma à la fiche
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Open 24 Hours
Le point de départ du film est plutot intéressant ; une jeune femme tente de se reconstruire après une expérience traumatisante. On perçoit une certaine ambiguïté chez Mary qui présente aussi bien le profil de victime que celui de bourreau ou du moins complice de celui-ci. Un trait renforcé par sa schizophrénie et les nombreuses hallucinations dont elle est en proie et il y avait là un vrai potentiel à creuser ce que ne fait hélas pas Open 24 Hours.
Marraine ou presque
Une belle robe rose, une baguette magique ; voilà l’attirail complet de la fée que tout le monde a en tête et tel qu’on le retrouve dans cette comédie familiale. C’est notre pote Jillian Bell qui débarque ainsi sur notre monde en pleine période des fêtes de fin d’année et qui va venir enchanter la vie d’Isla Fisher et de ses filles. Cela s’accompagne d’un raton-laveur capable de faire le ménage, un cochon sorti d’on ne sait où.
Andy
Il s’agit là du premier long-métrage pour notre pote Julien Weill et il a opté pour une comédie romantique assez particulière. Oubliez le côté glamour, la relation du couple Alice Taglioni / Vincent Elbaz se déroule dans un contexte social difficile avec une rencontre qui a lieu dans un foyer d’accueil. Une spécificité qui devient vite anecdotique tout comme le film par ailleurs.
Night Shot
Si au premier abord, on pourrait considérer Night Shot comme un énième found footage, il a toutefois le mérite d’avoir été tourné en plan séquence. On aurait plutôt envie d’encourager ce genre d’initiatives dans un cinéma français parfois cloisonné, on ne partage pas le même enthousiasme devant le résultat final. La faute d’abord aux personnages principaux loin d’être crédibles notamment quand on observe leurs réactions face à tout ce qui leur arrive.
Crawl
La belle carrière outre-atlantique d’Alexandre Aja se poursuit et il prouve une nouvelle fois son amour pour les créatures aquatiques. Après le remake de Piranhas, le français offre cette fois Kaya Scodelario & Barry Pepper en guise d’apéritifs à des alligators assoiffés de sang. Si au travers de son déroulement, Crawl ne réussit pas à nous surprendre, il se montre néanmoins d’une efficacité redoutable et ne laisse pas de place à l’ennui.
Little
Un petit retour à l’adolescence, ça vous dit ? C’est ce que nous propose Little avec cette femme ultra autoritaire et sans considération pour les autres qui va retrouver le physique qu’elle avait à 13 ans. Une histoire extraordinaire amenée par un simple coup de baguette magique (ah oui, ils ne se sont pas foulés pour le scénario) et qui va être porté par le duo Issa Rae & Marsai Martin.
Brittany runs a marathon
Première réalisation pour Paul Downs Colaizzo qui est aussi à l’écriture du scénario et pour cause l’histoire s’inspire de la vie de celle qui a été sa colocataire. A travers Brittany runs a marathon, il y a d’abord une héroïne qui traverse une crise existentielle et une remise en cause d’un physique qu’elle n’a jamais pu accepter. Si le film trouve quelques pistes intéressantes notamment sur la perception des personnes en surpoids par leur entourage, le reste se montre moins passionnant.
Power Rangers
Les Power Rangers, c’est d’abord l’adaptation américaine des Super Sentai du Japon. Une série à partir de laquelle voient le jour deux premiers films avant ce reboot censé ouvrir la voie à une saga cinématographique. Jusqu’à présent caractérisé par son aspect kitsch, on adopte ici un ton plus sérieux porté par un casting où l’on retrouve tout de même une excellente Elizabeth Banks ou encore Bryan Cranston en Zordon.
Story of Ricky : Les aventures de Riki-Oh
Soyez bien avertis qu’il s’agit là d’un film totalement barré ! Des têtes éclatées comme des pastèques, des corps transpercés par un poing rageur ou encore des yeux crevés parsèment Story of Ricky : Les aventures de Riki-Oh. Le meilleur est à venir puisque tout cela est “mis en valeur” par des effets spéciaux grotesques devant lesquels on ne peut que se marrer. Pour compléter tout ça, les personnages ne sont pas en reste comme ce Directeur adjoint dont l’œil de verre contient des bonbons et qui arbore dans son bureau une belle collection de vidéos porno.










