Jouons tout de suite franc jeu, je n’ai pas compris ce film. Non pas dans l’histoire qu’il nous propose mais plutôt dans l’intention Hong Sang-Soo. Je ne suis pas un familier du réalisateur, je l’avais découvert avec le sympathique Sunhi où déjà sa mise en scène particulière m’avait interpellé. Une recette qu’il reprend avec La femme qui s’est enfuie qui se compose de plans fixes rythmés de zooms grossiers.
Catégorie : Le Cinéma à la fiche
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A most violent year
A la tête de A most violent year, nous avons J.C. Chandor qui comme à son habitude signe à la fois le scénario et la réalisation. Si on ne sera pas forcément scotché par son scénario finalement assez banal, on est davantage captivé par cette nouvelle performance d’Oscar Isaac. Il est tout simplement impeccable dans sa panoplie complète du parfait gangster mais qui met (presque) toujours un point d’honneur à rester dans le droit chemin.
Exit
Si vous êtes du genre à piquer une crise quand vous ne voyez pas la lumière du soleil, vous risquez ici l’infarctus ! Avec Exit, on se retrouve dans les profondeurs de la terre et la configuration exiguë des lieux amène vite une angoisse grandissante chez le spectateur. Outre cet aspect de huis-clos, cette première réalisation de Rasmus Kloster Bro se distingue aussi par l’évolution de ces personnages face à une épreuve où leur survie est en jeu.
Mon amie Victoria
Né de la plume de Doris Lessing, le livre Victoria et les Staveney est aujourd’hui mis en images à travers les caméras de Jean-Paul Civeyrac. On a ainsi un portrait qui s’étend sur plusieurs années et chapitré par ses différentes rencontres où se mêlent les moments de peine, doutes et joies.
Peur sur la ville
Les premières notes de la musique composée par un certain Ennio Moriconne nous font immédiatement pénétrer dans l’atmosphère angoissante du film. Visuellement Peur sur la ville a bien pris quelques rides mais sur le fond, ça reste encore un polar de référence en grande partie grâce à la participation de notre cher Jean-Paul Belmondo.
Place des victoires
Il s’agit là du premier long-métrage pour le réalisateur Yoann Guillouzouic qui réunit un duo assez improbable. On a d’abord Gagic, un petit garçon vivant dans les rues et Bruno, père désemparé qui noie sa détresse dans l’alcool. Notons déjà que le jeune Piti Puia a été choisi à la suite d’un casting sauvage incarnant ainsi un personnage qui n’en est pas vraiment un.
The riot club
Les premières minutes donnent d’abord l’impression que le film va voguer sur les flots du second degré mais la suite ne nous donne pas vraiment raison. Comme pour de nombreuses confréries étudiantes, The riot club se laisse ensuite aller aux traditionnels bizutages sans imagination et jusque là on se croirait dans un teen-movie à l’américaine.
30 jours max
Tarek Boudali reprend sa casquette de réalisateur et enchaîne avec sa seconde réalisation qui se montre bien avare en surprises. On s’accommode vite d’un scénario basique ce qui nous intéresse le plus étant l’humour proposé. Là l’impression de réchauffé se fait vite sentir ; toutes les blagues proposées sont tellement prévisibles ! Coté personnages, on a convié les habituels potes Julien Arruti & Philippe Lacheau.
Chic !
Vous aimez rire et vous suivez la mode ? Alors cette comédie a toutes les chances de vous plaire mais c’est peut-être aller vite en besogne car Chic ! n’a rien du produit de haute-couture. En cause d’abord un scénario cousu de fil blanc de la première jusqu’à la dernière minute. La comédie de Jérôme Cornuau ne peut pas vraiment non plus compter sur Marina Hands qui se montre peu convaincante dans la peau de cette femme carriériste et égocentrique.
Boutchou
Auteur qui a oeuvré notamment sur des émissions du petit écran, notre pote Adrien Piquet-Gauthier passe la vitesse supérieure avec cette première réalisation. Le résultat est une comédie avec pour vedettes des grands-parents prêts à toutes les excentricités pour leur Boutchou.