Des créatures extraterrestres, une poudre qui joue des tours sur la mémoire ; on se croirait presque dans un épisode des Men In Black. Les similitudes s’arrêtent là puisque The thousand faces of Dunjia c’est avant tout un Wu Xia Pan qui est aussi le remake de Miracle fighters du même réalisateur à savoir Yuen Woo-Ping. Afin de faire vivre cet univers si particulier le film a ainsi recours à des effets spéciaux qui sont loin d’être irréprochables.
Avec en toile de fonds la guerre d’indépendance de l’Algérie, cette adaptation libre de la nouvelle L’hôte d’Albert Camus met en lumière les destins croisés de deux hommes très différents. Une rencontre qui va se prolonger à travers un voyage initiatique qui va se dérouler au cœur d’un tourbillon de violence.
Et si on s’offrait quelques jours sous le soleil corse avec notre pote Alexandra Lamy ? La réalisatrice Méliane Marcaggi s’offre un cadre idyllique pour son premier long-métrage rythmé par les quiproquos quand arrive à l’écran Miou-Miou. A notre grand regret, Belle-Fille peine à rayonner du point de vue de l’humour.
On ne dirait pas comme ça mais on a devant nos yeux une réalisation française que l’on doit à Pascal Morelli. Pour se distinguer de la pléthore de films d’animation auquel on a droit chaque année, il a pris un pari plutôt osé en mixant images de synthèses e motion capture donnant ainsi un réalisme saisissant quand on voit évoluer les personnages.
Tout le monde en rêve mais quand vient l’heure de la retraite la tentation d’aller voir ailleurs est grande ! C’est vrai chez nous mais aussi en Italie comme nous le prouve Citoyens du monde. S’il y est bien question de destinations de rêves, n’espérez pas en voir la couleur au cours du film. On passe plus de temps à voir nos 3 attachants compères partager un bon repas ou apprécier une bonne bouteille de vin.
A travers son scénario et son ambiance glaciale, Disparue en hiver nous fait un peu penser à ces thrillers venus du grand nord. Hélas, la comparaison s’arrête là car dans le cas présent, l’intrigue est bien trop mince et manque de rebondissements pour alimenter le suspense et donc notre intérêt.
Ludovik, Mister V, Natoo ; si ces pseudonymes ne vous évoquent rien ce film n’est vraiment pas fait pour vous ! Le manoir rassemble en effet des comédiens particuliers puisque la plupart sont des Youtubeurs réunis à l’initiative de leur collègue Kemar. Une réunion sur le grand écran qui plaira surtout à leurs communautés respectives mais pour les autres spectateurs c’est une autre histoire.
Qui l’eût cru mais il faut remonter jusqu’en 1912 pour connaitre les origines de ce personnage crée par l’auteur allemand Waldemar Bonsels. Sur papier ou sur le petit écran, cette héroïne a bercé et berce encore l’enfance de milliers de spectateurs et cette arrivée au cinéma semble donc naturel.
Développé pour être un spin-off de la saga X-Men, Les nouveaux mutants se sera perdu au milieu des décisions des studios retardant toujours plus la sortie dans les salles. Le film arrive donc avec une certaine indifférence et c’est aussi vrai quand on le découvre à l’écran. Le scénario a quand même le mérite de nous épargner le schéma classique de la confrontation avec le méchant de service en s’orientant vers l’épouvante.
Avec Someone you love, nous avons le portrait de Thomas Jacob ; musicien qui a construit sa carrière et son succès aux dépens de sa vie privée. Il devra quitter sa tenue d’artiste solitaire pour enfiler celle moins confortable de père et grand-père et cela s’accompagne d’une remise en question évidemment attendu.