(2,5 / 5)
Pendant de nombreuses années Lincoln City s’est construit avec l’aide des Dotés. C’est par ce terme qu’on désigne les personnes possédant des pouvoirs hélas les mentalités ont changé et pas forcément en bien. Les Dotés ne sont plus les bienvenus et doivent présenter un permis hors de prix s’ils veulent travailler. La vie est ainsi devenu difficile pour eux et l’apparition du Psycke, une drogue crée à partir de leur métabolisme n’a rien arrangé. Notre pote Connor (Robbie Amell) traverse une période compliquée ; il vit avec sa mère gravement malade et cherche désespérément un boulot. Il n’a pas d’autres choix que d’accepter des missions où sont requis ses pouvoirs sur l’électricité.
Avec Code 8, le réalisateur Jeff Chan se voit offrir la chance de développer un univers qu’il avait d’abord introduit dans un court-métrage. Sur le plan scénaristique, rien de nouveau à l’horizon avec des individus possédant des pouvoirs et qui sont de ce fait rejetés de la société. Les scènes d’action n’ont rien de démentielles, les quelques manifestations de pouvoirs se font à travers l’apparition d’électricité ou de télékinésie. Financé par le crowdfunding, le budget limité pour un tel projet s’en ressent à l’écran et les présences des cousins Stephen & Robbie Amell n’apportent pas grand chose. Dans un genre déjà surexploité, ce film n’arrive pas à se distinguer même s’il reste assez divertissant.