(3 / 5)
Raphaël (Pablo Cobo) et sa bande passent leurs journées dans les rues de Sète aux aguets des opportunités qui s’offrent à eux. Vol à l’arraché, agression ou encore carjacking, ils ne reculent devant rien quand il s’agit de se faire de l’argent. Ils viennent d’ailleurs de refourguer un véhicule à Mario (Abdelkader Bouallaga) et celui-ci est prêt à leur proposer des plans qui pourraient leur rapporter davantage. Plus d’argent c’est synonyme de plus de risques et cela Raphaël en a bien conscience, c’est pourquoi il refuse l’offre au grand regret de son pote Kevin (Darren Muselet). A partir de ce moment précis, des tensions se font sentir dans le groupe et vont même le diviser.
Il s’agit là du premier long-métrage de Frédéric Carpentier qui a puisé dans son vécu pour écrire le scénario de Jeunesse Sauvage. L’histoire de Raphaël et de sa bande jusqu’à sa conclusion est assez classique elle est toutefois agrémentée d’une autre intrigue concernant la père du héros. Là où le film parvient à se démarquer c’est par l’intermédiaire de l’acteur Pablo Cobo qui apparaît comme une véritable révélation. Il incarne à la perfection ce personnage trouble avec une gueule d’ange qui ne peut pas vous laisser insensible. Une belle interprétation qui trouve un écho avec ce casting hétéroclite composé à la fois d’acteurs amateurs et professionnels. Assurément une belle découverte cinématographique à faire !