(2,5 / 5)
Notre pote Nick Wild (Jason Statham) vit dans le Nevada et plus exactement à Las Vegas et son plus grand souhait serait de quitter à jamais cette ville. Souvent, il s’imagine à bord d’un bateau naviguant sur les eaux qui bordent la Corse et le retour à la réalité est cruel. Pour gagner sa vie, il joue les chaperons pour ceux qui veulent profiter de cette ville mais il peut aussi être amené à se retrousser les manches. C’est d’ailleurs ce que lui a demandé Holly (Dominik García-Lorido) qui a vécu une terrible nuit au terme de laquelle elle a été sévèrement brutalisée et abandonnée à proximité d’un hôpital. Grâce à son réseau, Nick retrouve vite le nom du coupable : Danny DeMarco (Milo Ventimiglia) !
Tous ceux qui se font tabasser à Vegas restent à Vegas notamment lorsque c’est notre pote Jason Statham qui distribue les mandales. A priori, Joker peut faire penser à un énième film d’action où l’acteur britannique ne va s’exprimer qu’avec ses poings mais cette adaptation du roman Heat de William Goldman s’intéresse davantage au portrait de notre héros. Le film de Simon West parvient ainsi à prendre parfois des directions assez inattendues aux dépens des phases d’action (magnifiquement supervisées par le hongkongais Corey Yuen) qui se font rares. Avec une carte de crédit, un cendrier ou des couverts, il sait comment faire mal et nous on est content d’avoir un film plutôt fun mais n’attendez surtout pas à y voir de l’action non-stop.