(3,5 / 5)
Une nouvelle carrière qui donne l’eau à la bouche !
C’est une nouvelle vie qui commence pour notre pote Ametani Kantarou (Onoe Matsuya). Il a décidé de plaquer son ancien boulot afin de devenir commercial et ce choix a été mûrement réfléchi. Ce qui motive réellement notre héros n’est pas tant la future carrière qui s’ouvre à lui mais plutôt … les desserts ! Oui il est totalement obsédé par ces plaisirs gustatifs qui peuvent le mener à l’extase et tient d’ailleurs un blog sur ce sujet sous le pseudonyme de Sweets Knight. Après chaque visite dans un établissement, il rédige un article où il tente de retranscrire toutes ses émotions lors des différentes dégustations.
Qui est Sweet Knights ?
S’il a décidé de changer d’emploi c’est parce qu’avec ce nouveau poste, il peut dévorer des desserts après chaque tournée. Kantarou se montre être un commercial extrêmement efficace ce qui lui permet de vite s’acquitter de ses tâches. Evidemment, il serait mal vu pour lui que ses collègues apprennent qu’il fait cela durant ses heures de travail et d’ailleurs quelqu’un a déjà des soupçons. Dobashi Kanako (Ishikawa Ren) se pose de nombreuses questions et pour cause elle se trouve être une fidèle lectrice du blog de Sweets Knight. Certaines coïncidences sont pour le moins étranges et elle va être amenée à mener son enquête pour tenter de dévoiler son vrai visage.
On passe au dessert ?
Je vous vois là à travers l’écran avec la bave aux lèvres et je vous comprends ! Avec Kantaro: The Sweet Tooth Salaryman, on a forcément envie de déguster les nombreux desserts présentés que ce soit le Kakigori glacé, le Mamekan ou encore l’Anmitsu. Cette série c’est un vrai voyage culinaire concocté avec l’excentricité que l’on connaît aux japonais. Chaque épisode est l’occasion de découvrir non seulement un dessert mais aussi un établissement de renom qui existe réellement. Un détail non négligeable pour les spectateurs qui voudraient à leur tour jouer les critiques. Là où les éclats de rires arrivent c’est en découvrant les réactions tellement disproportionnées de notre héros.
Fantasmes sucrées !
C’est simple, pour lui chaque bouchée semble être équivalent à un orgasme et je n’exagère pas. Ne soyez pas non plus surpris de voir l’ingrédient principal se transformer en être humain ou encore des personnages éclaboussés par je ne sais quelle liquide. Une mécanique qui va malheureusement se montrer redondante au fil des 12 épisodes. Un manque d’inventivité qui aura conduit Netflix à ne pas reconduire cette série inspirée par le manga Saboriman Ametani Kantarou de Tensei Hagiwara pour une seconde saison. Si vous aimez les plaisirs sucrés et les séries délirantes, cette série est faite pour vous !