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Drôle de hasard de voir 2 personnes portant le même nom et prénom, habitant à Londres et tuées par un mystérieux assassin. En tout cas, pour notre pote Ben Lyk (Eugene Simon), il n’y a plus de doute il court un grave danger et pourrait bien être le prochain sur la liste. Il entre alors en contact avec un autre Ben Lyk (Daz Black) avec qui il discute par vidéo interposée lorsque celui-ci se fait abattre en direct. Le jeune homme n’a donc plus le choix et doit quitter la ville pour se mettre à l’abri mais il va être intercepté par la police. Il est alors conduit dans une demeure isolée pour être protégé et il ne sera pas le seul dans ce cas puisque se trouve également 6 autres homonymes.
L’idée de départ est plutôt amusante ; rassembler des homonymes qui sont poursuivis par un tueur. C’est la seule chose qu’on retiendra au final de Kill Ben Lynk car le reste du premier long-métrage d’Erwan Marinopoulos est nettement moins sympa. Le film tente de jouer sur différents tableaux en alliant la comédie au thriller mais l’un comme l’autre ne fonctionne pas. Il faut plus qu’un héros sans courage, égocentrique ou une flic qui passe son temps au téléphone à chanter une berceuse pour nous faire rire. Quant au suspense il ne dure pas bien longtemps tant on se désintéresse vite de l’histoire et le dénouement frise le ridicule. D’ailleurs si vous vous appelez Michel Gérard, à votre place je me méfierais …