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Il est loin le temps où notre pote Gerry Fenn (Jeffrey Dean Morgan) écrivait des articles pour l’Examiner et gagnait bien sa vie. Aujourd’hui, il en est réduit à accepter un sujet sur des vaches mutilées pour seulement 150 dollars. C’est donc sans grandes convictions qu’il se rend à Banfield et une fois sur place, il va déchanter puisqu’il va vite s’apercevoir que ce n’est qu’un canular. Alors qu’il se trouve en plein milieu d’un champ, il semble entendre une voix provenant d’un arbre. En y regardant de plus près, il trouve une curieuse petite poupée entourée d’une chaîne avec l’inscription d’une date : le 31 Février 1845. Pour les besoins de son reportage, Gerry décide de briser cette poupée et d’inventer une histoire, ce qui lui a déjà valu des problèmes par le passé. Un geste qui va avoir de graves répercussions sur cette ville.
Il a officié jusqu’à présent en tant que scénariste, Evan Spiliotopoulos s’offre en plus cette fois le luxe de porter la casquette de réalisateur. Il adapte ainsi le roman Sanctuaire de James Herbert pour une première expérience derrière la caméra qui ne va pas marquer les mémoires. Déjà parce que sa mise en scène semble tout droit sortir d’un mauvais moule dédié au genre ; c’est plat et il ne faut compter que sur quelques jump scares pour faire réagir le spectateur. D’autre part, l’histoire gâche son potentiel avec un développement bien trop prévisible et se coltiner une Marie masquée élaborée à partir d’effets numériques douteux n’arrange pas les choses. Reste Jeffrey Dean Morgan qui est un peu à l’image de son personnage ; il tient là un rôle qui lui permet au moins de faire rentrer un peu d’argent !