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En tant qu’interprète Franco-Arabe, notre pote Patience Hortefeux (Isabelle Huppert) travaille en collaboration avec les Stups dirigés par Philippe (Hippolyte Girardot). Ils sont sur le point d’intercepter une grande cargaison de drogues grâce aux informations glanées lors d’écoutes téléphoniques. Une filature est lancée sur un camion et l’interprète va se rendre compte que la voix de la mère du conducteur lui est familière. Il s’agit de Khadidja (Farida Ouchani), une infirmière dévouée qui travaille dans l’Ehpad où se trouve la mère de Patience. Cette dernière va faire son possible pour que le fils de Khadidja puisse s’en sortir et une opportunité en or va s’offrir à elle, ce sont là les premiers pas de la Daronne !
Il a fait le mort depuis 2013, le réalisateur Jean-Paul Salomé est de retour pour l’adaptation du roman éponyme écrit par Hannelore Cayre. Avec La Daronne, on a droit à un savant mélange des genres où la comédie côtoie le polar emmené par une Isabelle Huppert radieuse quand elle enfile les habits de son alter-ego. Le film charme aussi à travers cette ville cosmopolite sans oublier la présence des différents personnages secondaires. Du côté des regrets, il y a ce dénouement qui paraît bien précipité voire même un peu grossier avec ce mariage chinois bien mouvementé ! S’il ne marquera pas les mémoires, ça n’en reste pas moins un agréable divertissement.