(3,5 / 5)
C’est au Cap Occidental en Afrique du Sud qu’on retrouve notre pote Craig Foster. Ce réalisateur de documentaires passionné a connu une période difficile, c’est un burn-out qui l’a longtemps désorienté. Au repos, il a l’occasion de faire de la plongée sous-marine au quotidien et cette activité va lui permettre de se reconstruire. Sous l’eau, Craig retrouve des sensations qu’il avait perdues et surtout découvre un monde fascinant. Au milieu de cette faune, il va alors se retrouver face à une pieuvre. Se remémorant son expérience avec les pisteurs du Kalahari il y a 20 ans, il parvient à la retrouver instaurant ainsi le début d’une relation qui restera à jamais gravée dans sa mémoire.
Qui aurait pu croire qu’une pieuvre réussirait à me faire verser une larme ! C’est d’abord l’histoire d’un homme fragilisé qui ressent le besoin de se reconnecter avec la Nature et qui va faire une rencontre exceptionnelle avec une pieuvre. Toute la force de ce documentaire est de parvenir à retranscrire les émotions ressenties par Craig Foster au cours de cette expérience. Difficile de ne pas avoir un petit frisson quand on assiste à ce premier contact entre la main du réalisateur et la tentacule de la pieuvre. L’immersion du spectateur est d’autant plus réussie que les images sont superbes et qu’on y récolte beaucoup d’informations sur la vie de cet animal. On comprend mieux pourquoi La sagesse de la pieuvre a été consacrée avec l’Oscar du meilleur documentaire 2021.