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Bien qu’il ait un emploi chez Dandy Donuts, notre pote Johnny (Justin Ray) a quelques soucis d’argent. Il faut dire que Veronica (Lauren Compton), qu’il considère comme sa petite-amie, n’est jamais la dernière pour lui soutirer quelques billets. C’était un jour de travail comme un autre dans cette boutique jusqu’à ce que Luther (Michael Swan), l’oncle de Johnny, débarque afin de récupérer un ordinateur portable. Dans la confusion, ce savant fou égare une fiole qui atterrit accidentellement dans la friteuse où sont préparés les délicieux donuts. Tout le monde l’ignore encore mais cela va avoir des conséquences aussi terribles qu’inattendues ; les donuts prennent soudainement vie et vont semer chaos et désolation dans la ville.
Après s’être offert un petit carpaccio de tomates, avoir dégusté une splendide moussaka ; place à la note sucrée avec L’attaque des donuts tueurs ! On ne peut que saluer la cohérence d’un tel projet cinématographique ; le jeu d’acteur et les effets spéciaux répondent parfaitement à l’ambitieux scénario de ce film. Difficile de rester impassible face au carnage de ces beignets transformés en machines à tuer et sautant dans tous les sens avec des bruitages d’un tel réalisme qu’ils vous immergent dans les différentes scènes. Dans ce fracas de sucre, de farine et aussi un peu de sang, émerge une (très) profonde réflexion sur l’homme et son rapport à la consommation. Avec une telle recette, il n’est pas si étonnant que ces donuts aient un arrière-goût de navet !