(3,5 / 5)
June a une imagination débordante et avec la complicité de sa mère, elle a créé un endroit magnifique : le Parc des Merveilles ! Le singe Peanut est le créateur d’attractions toutes plus folles les unes que les autres et avec ses autres potes ils accueillent les enfants du monde entier. Malheureusement, la jeune fille est confronté à une terrible épreuve qui la ramène à une triste réalité ; sa mère va devoir s’absenter de la maison. Alors que son père insiste pour la faire partir en colonie, elle rebrousse soudainement chemin et cela va la mener jusqu’à un endroit aussi féérique qu’inattendu. Elle découvre en effet le Parc des Merveilles telle qu’elle l’avait imaginé si ce n’est que celui-ci est dans un état insalubre. La joie qui caractérisait ce lieu s’est évanouie, conséquence de la présence des Chimpancinglés.
Vu de loin Le Parc des Merveilles paraît être un film d’animation semblable à beaucoup d’autres. Un parc d’attractions peuplé d’animaux de toutes sortes, on pouvait difficilement faire plus banal mais son histoire montre lui un peu plus d’intérêt. On découvre en effet une June jusqu’alors bercée par le bonheur affronter un moment familial délicat. Une épreuve qui va l’amener à devoir mûrir un peu plus vite que les filles de son âge jusqu’à devenir un soutien indispensable pour son père. En abordant un sujet délicat que la maladie d’un parent, le scénario prend des risques et on ne peut que saluer ce genre d’initiative. En plus d’avoir une héroïne très touchante, c’est beau et bien rythmé et il n’en faut pas davantage pour séduire petits et grands !