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Au village de Courteville, l’heure est au recueillement pour la famille Lemoine après la disparition de Célestin. Après cette épreuve, il est temps de découvrir son testament et il réserve de grandes surprises ! Alors que la tante Augustine (Jane Marken) et sa fille Javotte (Brigitte Bardot) s’attendaient à hériter de l’auberge du Trou normand elles apprennent que c’est Hyppolite (Bourvil) qui est désigné comme propriétaire. Une condition est toutefois posée ; Hyppolite étant un garçon un peu simplet, il lui faudra obtenir son certificat d’études dans un délai d’un an sans quoi l’héritage sera caduc. A 30 ans, il va ainsi retrouver les bancs de l’école mais certaines personnes vont surveiller de près ses progrès.
S’il n’y avait pas un Bourvil comme à l’accoutumée attachant et une certaine Brigitte Bardot dans son tout premier rôle, il n’est pas sûr que Le trou Normand, sorti en 1952, retienne autant notre attention. Ce film de Jean Boyer dispose pourtant du scénario idéal pour nous faire rire en propulsant un trentenaire sur les bancs de l’école mais l’humour semble lui avoir séché les cours. On se laisse entrainer par le héros principal sans éprouver pourtant le moindre plaisir tandis que les autres personnages se montrent transparents. Une comédie qui se montre bien pauvre et qui aura bien du mal à plaire si ce n’est aux nostalgiques.
