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Si notre pote Guillaume (Grégory Montel) veut obtenir la garde partagée de sa fille Léa (Zélie Rixhon), il va devoir déménager. Plus facile à dire qu’à faire car il ne roule pas sur l’or mais ce chauffeur est volontaire et va tout faire pour y arriver. Il doit d’ailleurs aller récupérer sa nouvelle cliente Anne Walberg (Emmanuelle Devos), une femme assez particulière. Cela commence lorsqu’elle lui demande de l’aide pour changer les draps de sa chambre et ce n’est que plus tard qu’il comprendra pourquoi. Elle est “Nez” c’est-à-dire qu’elle a un odorat exceptionnel et met à profit ce don pour créer des parfums, reconstituer une senteur ou encore masquer des mauvaises odeurs.
L’air de rien était l’une des belles surprises de 2012, Grégory Magne signe son retour à travers une comédie agréable et originale. Avec Les parfums, le spectateur a l’occasion de découvrir un métier aussi atypique qu’il est rare ; ce “Nez” incarné par une formidable Emmanuelle Devos. Un personnage qui n’a rien en commun avec celui interprété par Grégory Montel que le réalisateur avait d’ailleurs déjà dirigé. L’histoire nous propose ainsi une rencontre improbable au cours de laquelle on ne peut que tomber sous le charme de Guillaume, un père de famille qui a le coeur sur la main. Un film à l’issue duquel on a qu’une envie c’est de redécouvrir notre odorat !