(1,5 / 5)
Elle a cru l’apercevoir dans la rue et il faut croire que Cat (Shu Qi) n’a toujours pas oublié Zi-Yang (Julian Cheung). Si aujourd’hui la jeune femme travaille comme secrétaire, elle avait autrefois une activité bien plus excitante. C’est en voulant dérober un précieux bijou qu’elle a rencontré ce voleur professionnel avec lequel elle a vécu une relation passionnée. Une histoire qui semblait appartenir au passé mais qui va soudainement ressurgir. C’est d’abord sa pote Octopus (Kelly Lin) qui est revenue dans sa vie et alors qu’elles célébraient leurs retrouvailles, elles sont attaquées par des hommes employés par un certain Paracov (Ron Smoorenburg). Il détient Zi-Yang en otage et si Cat veut le revoir vivant, elle va devoir dérober un précieux programme informatique.
Réalisé par le hongkongais Clarence Fok et sorti en 2001, on se rend vite compte que le poids des années n’a pas épargné ce film. Martial Angels nous invite ainsi à côtoyer des voleuses qui vont devoir reprendre du service face à la menace d’un mafieux russe. Déjà qu’on ne peut pas dire qu’un tel scénario nous vende du rêve, il est en plus de ça combiné à des scènes d’action bien pauvres que ce soit dans le contenu ou dans la mise en scène. C’est bien beau de vouloir copier Mission Impossible mais encore faut-il s’en donner les moyens ! Quel intérêt aussi de nous mettre 7 héroïnes alors que seules 4 d’entre elles se distinguent si ce n’est pour offrir du plaisir pour les yeux du spectateur. A noter tout de même une scène troublante impliquant Amanda Strang alias Spider avec Bone qui nous laisse assez abasourdi.