(2,5 / 5)
Pour retrouver un travail, ils n’ont pas d’autres choix que de suivre ce stage mais c’est loin d’être facile pour Arnault (Arnaud Ducret). Impossible pour lui de laisser sa mère Thérèse (Hélène Vincent) seule d’autant plus qu’elle est atteinte d’Alzheimer. Il était convenu qu’à l’issue de ce stage, la société Armaggedon allait leur offrir un emploi mais la mauvaise nouvelle est tombée ; ils ont renoncé à ce projet. Pendant ce temps, la Maire (Rébecca Finet) est sur le point de céder la mine faute d’activité jusqu’à ce qu’une idée vienne tout bouleverser. Après une soirée un peu arrosée, Arnault a évoqué auprès de ses potes Stella & Di Lello (Mélanie Bernier & Philippe Rebbot) le projet d’en faire un parc d’attractions !
Au nord, c’était les corons et c’est aussi les parcs d’attractions ! Pour sa première réalisation Mathias Mlekuz s’aventure dans une comédie sociale mettant en lumière les difficultés de la région liées au chômage. Si Mine de rien s’offre un sympathique casting (avec un vrai plaisir d’y retrouver Cyril Aubin) dans son ensemble, cela ne permet pas pour autant à sa galerie de personnages de se distinguer. Au regard des différents rôles, on ne peut s’empêcher de voir poindre une impression de réchauffé et cela ne fait que se confirmer avec ce scénario téléphoné. Coté humour, ce n’est pas plus réjouissant et au final c’est un film plus proche du simple manège que de la montagne russe niveau sensations !