(2,5 / 5)
Les Etats-Unis, voilà une belle terre d’opportunités et c’est pour changer de vie que notre pote Luciana (Ana Asensio) s’y est installée. Cette jeune femme voulait également oublier un drame familial qui la hante encore et c’est ce qu’elle tente de faire à New York. C’est loin d’être facile ; si elle a réussi à trouver un logement en colocation, ses problèmes financiers sont récurrents. Elle a bien du mal à joindre les deux bouts et doit, jusqu’à présent, se contenter de jobs précaires. On la retrouve d’ailleurs dans la rue distribuant des tracts avec sa pote Olga (Natasha Romanova) qui va lui dégoter un bon plan. Elle lui propose une soirée au terme de laquelle elle pourrait empocher 2000 dollars !
A la fois principale comédienne et réalisatrice, Ana Asensio s’appuie ici sur des faits réels pour construire son histoire. Most beautiful island reprend le bon vieux concept du rêve américain, moteur d’une immigration représentée ici par les personnages de Luciana & Olga. C’est dans l’arrière-décor de New York en plein frémissement, toujours polluée par les bruits et la lumière que l’on découvre une autre facette bien plus sombre de la ville qui ne dort jamais. Le film réussit à nous tenir en haleine grâce à cette fameuse soirée que l’on devine loin d’être ordinaire. Un suspense qui tient pendant plus de la moitié du film jusqu’à cette scène jouant avec notre tension toutefois la révélation finale pourrait aussi en décevoir plus d’un.