(2,5 / 5)
Il y a encore quelques jours, notre pote Hubert Bonisseur de la Bath (Jean Dujardin) était prisonnier en Afghanistan. L’agent secret, plus connu sous le nom de code OSS 117, grâce à son habileté légendaire, est désormais de retour à Paris. C’est dans les bureaux qu’il croise Serge (Pierre Niney) alias OSS 1001 avant que celui-ci ne s’envole en Afrique dans le cadre d’une mission. Pour Hubert, c’est une toute autre tâche qui l’attend ; Armand Lesignac (Wladimir Yordanoff) va lui confier la numérisation des dossiers de l’agence. Quelques jours plus tard, OSS 117 va pourtant retourner sur le terrain et se rendre à son tour sur le continent africain. Sa mission sera de retrouver OSS 1001 qui n’a plus donné signe de vie puis de s’assurer que la future élection de Koudjo Sangawe Bamba (Habib Dembélé) en tant que Président se déroule sans encombres.
Si l’attente de retrouver notre espion préféré était déjà grande, s’y est ajouté une curiosité supplémentaire de voir comment Nicolas Bedos allait succéder à Michel Hazanavicius. On est en terrain connu avec OSS 117 Alerte rouge en Afrique noire, Jean Dujardin se montre toujours aussi à l’aise dans la peau d’Hubert. Aussi charmeur que gaffeur, il ne nous épargne pas en sortant quelques énormités qui feront naître de légers sourires en coin. En dehors de ça, la comédie peine à nous emballer malgré le léger vent (à ce niveau c’est même une brise) de fraîcheur apporté par la rivalité qui s’installe avec Pierre Niney alias OSS 1001. S’il faut le comparer aux précédents épisodes, difficile de ne pas ressortir de la salle sans un sentiment de déception. On aura aussi une pensée pour Wladimir Yordanoff qui signe ici son dernier rôle au cinéma.