(2,5 / 5)
Il y a 4 ans, un virus a fait son apparition en Corée du Sud et s’est propagé à une vitesse vertigineuse. On avait pensé à l’époque que la ville de Busan avait échappé à la pandémie mais ce fut pas le cas et c’est la péninsule entière qui a été contaminée. Beaucoup ont tenté de fuir comme notre pote Jung-seok (Dong-won Gang) qui est venu au secours de sa soeur et de sa famille. Malheureusement, les choses ont mal tourné pour eux. Aujourd’hui, cet ancien militaire a trouvé refuge à Hong Kong et il s’apprête à retourner là où tout a commencé. Sa mission est de retrouver un camion dans lequel se trouve 20 millions de dollars.
Dans l’euphorie de la surprise qu’a été Dernier train pour Busan, le réalisateur Yeon Sang-Ho continue d’explorer son univers apocalyptique. Alors qu’il s’agissait d’une des forces du précédent opus, les nouveaux personnages présentés ici se montrent peu voire pas intéressants. On n’est pas plus convaincu par l’Unité 361 et leur base d’opérations, une pâle copie d’un certain Mad Max. Reste alors les scènes d’action pour sauver les meubles mais là aussi c’est la douche froide ; les poursuites en voiture se multiplient noyées dans des effets spéciaux douteux. Peninsula coche toutes les cases de la suite ratée, la cerise sur le gâteau étant ce dénouement larmoyant et interminable !