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Tout a commencé il y a 300 ans lorsque Pandora et son fils tentaient d’échapper au Prince. Ce dernier était parvenu à les capturer et s’apprêtait à les offrir en sacrifice au Dieu du néant lorsqu’un navire surgit du ciel. Le Capitaine des morts a entendu le souhait de Pandora et en la sauvant ainsi que son fils, il leur a aussi offert la mort ! C’est ainsi que le garçon de 10 ans est devenu Petit Vampire et c’est sous cette forme qu’il va traverser les années. Après d’innombrables aventures, on retrouve tout ce beau monde au cœur d’un manoir protégé par un dôme. Depuis 3 siècles, ils étaient poursuivis par le Gibbous qui n’est autre que le Prince et qui reste déterminé à retrouver la trace de Pandora.
Une bande dessinée, des nouvelles et des romans, une série télévisée et c’est maintenant sur le grand écran qu’on retrouve le personnage sorti de l’imagination de Joann Sfar. C’est un univers que je découvre et le charme agit instantanément grâce à une galerie de personnages fantaisistes. Que ce soit Marguerite toujours prêt à vous offrir du caca ou encore le chien Fantomate et son accent marseillais, on s’attache vite à cette bande. Si l’histoire s’adapte à une audience relativement jeune, les spectateurs les plus âgés apprécieront les différents clins d’œil lors des séances du ciné-club ou durant cette partie de cache-cache peinture. En dehors d’une petite réserve sur la voix de Jean-Paul Rouve que j’ai trouvé peu adaptée au personnage, Petit Vampire est un joli film d’animation qui devrait faire plaisir à toute la famille.