(1,5 / 5)
Les cauchemars se succèdent. Bien qu’il soit de retour au sein de sa famille à New York, notre pote Brad Paxton (Gary Dourdan) continue d’avoir des nuits agitées. Depuis qu’il est revenu de Syrie, ce soldat d’élite a du mal à reprendre une vie normale et cela inquiète son entourage. Sa femme Kate (Serinda Swan) hésite d’ailleurs à le laisser seul ; elle qui doit se rendre au Maroc dans le cadre de son travail d’archéologue. Elle se laissera convaincre de partir mais une fois sur place, Kate va être enlevée par un groupe de terroristes algériens mené par Jaafar El Hadi (Samy Naceri). Brad n’a pas d’autre choix que de prendre le premier avion pour la sauver car le temps compte s’ il veut la retrouver vivante.
Redemption Day est introduit par quelques phrases faisant l’état des lieux sur le commerce du pétrole. On se dit alors qu’on se dirige vers un thriller sur fond de politique mais on fait fausse route. Difficile de deviner qu’il s’agit en fait d’un film d’action tellement il ne se passe rien. La scène à l’origine des cauchemars de Brad s’amorce avant de se poursuivre sous forme de flashbacks tout au long du film puis d’être occultée. Une phase d’action loin d’être extraordinaire avec comme seule concurrence une conclusion qui vire au ridicule. Reste alors à se contenter de plans larges pour voir les paysages et des véhicules rouler dans le désert, Sami Nacery parler anglais ou encore Andy Garcia se fumer quelques cigares. La rédemption c’est pas pour maintenant !