(2,5 / 5)
Un vieil homme erre dans la rue, des traces de sang sont visibles laissant apparaître une blessure au cou. Des passants veulent l’aider mais se rendent compte qu’il s’agit d’un sans-abri et l’homme finit par regagner son abri. Son état semble empirer et son ami va tenter de lui venir en aide mais lorsqu’il revient avec des antidouleurs, il constate son décès. Pendant ce temps, Hye-Sun & Gi-Woong doivent se débrouiller pour trouver de l’argent car la propriétaire de leur logement est prête à les mettre à la rue. C’est dans un cybercafé qu’on retrouve le jeune homme qui n’a trouvé comme seule solution que de proposer les faveurs de Hye Sun !
Le réalisateur Yeon Sang-ho avait fait ses premières armes à travers l’animation et c’est sous cette forme qu’il a donné naissance à Seoul Station, prequel de Dernier train pour Busan. On est vite frappé par le profil des personnages qui nous sont présentés ; ça débute avec des sans-abris et se poursuit avec une jeune femme forcée de se prostituer. Passons aux côtés moins réjouissants avec d’abord des graphismes qui vont diviser les spectateurs. Cela est couplé à une animation assez rigide mais le plus problématique reste ce rythme inconstant. La dernière partie, malgré quelques surprises, nous plonge dans l’ennui nous laissant avec un avis très mitigé.