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Après avoir passé 3000 jours d’entraînement au Monastère en Chine, notre pote Rin Sakurazawa (Kô Shibasaki) maîtrise le Shaolin Quan. Son objectif désormais est de retourner au Japon et de propager cet art mais beaucoup de choses ont changé depuis son départ. Le dojo dans lequel elle s’entraînait est en ruines et ses anciens condisciples ont tous tourné la page. Rin perd espoir jusqu’à ce que Minmin (Yuqi Zhang) se présente devant elle afin d’apprendre les bases du Shaolin Quan. En échange, la combattante devra intégrer l’équipe de lacrosse et ses talents en arts martiaux vont lui permettre de vite se distinguer. Bien qu’elle soit un atout indéniable, il y a une chose qu’elle n’a pas prise en compte ; le lacrosse est un sport d’équipe !
Avec Stephen Chow à la production et une affiche mentionnant Shaolin Soccer et on se dit que ce Shaolin Girl va reprendre la recette à la sauce Lacrosse. On s’attend à voir des matchs loufoques mais attention il y a tromperie sur la marchandise ! Pendant près d’1 heure, l’histoire se concentre sur cette équipe sportive avec notamment un match d’entraînement peu emballant et puis ça bascule vers autre chose. L’histoire se focalise alors sur des combats à renforts d’effets spéciaux pas toujours raffinés et qui se révèlent vite sans intérêts en dehors d’un petit clin d’oeil à Bruce Lee. Le sport reprend ses droits durant le générique de fin mais on se dit que ce film s’est un peu perdu et les spectateurs en même temps.