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C’est une drôle de responsabilité qui pèse sur notre pote Ermanno (Claudio Segaluscio). Il doit en effet prendre soin de Lena (Sandra Drzymalska), une jeune femme enceinte qui a accepté de vendre le bébé auquel elle va donner naissance. Cet enfant n’est pas destiné à n’importe qui puisque c’est Fabio (Bruno Buzzi), l’oncle d’Ermanno, qui va l’élever avec sa femme. Son neveu s’occupe ainsi de faire les différentes courses, d’organiser les rendez-vous avec les médecins bref de s’assurer qu’elle soit dans les meilleures conditions pour son accouchement. Si au départ, il se montre très distant avec Lena leur relation va évoluer avec le temps.
C’est avec un sujet fort, le trafic d’enfants, que le réalisateur italien Carlo Sironi signe son premier long-métrage. Sole se caractérise d’abord par son rythme très lent ainsi qu’une mise en scène faisant ressortir les couleurs froides. Tout repose sur la relation qui va naître entre les personnages incarnés par Sandra Drzymalska & Claudio Segaluscio et c’est là le souci. Le comédien se montre totalement inexpressif dans son rôle, aucune émotion ne semble le traverser et encore moins nous atteindre. Il arbore la même tête que ce soit devant sa machine de jeu ou face à Léna et avec ça il est bien difficile d’apprécier ce qu’il y a autour. Au final, ce film ne m’aura procuré rien d’autre que de l’ennui.