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C’est un pays qu’il ne reconnaît plus. Ce médecin (Ramzy Bedia) fait tout son possible pour aider les siens mais autour de lui le chaos règne. Son peuple vit dans la violence la plus totale et il ne supporte plus de les voir s’entre-déchirer, de voir le sang couler. Cette insécurité est permanente ; que ce soit des vols, des agressions ou des enlèvements personne n’est épargné. Lorsque certaines voix s’élèvent pour dénoncer ces exactions, on les fait taire à jamais. Le médecin en a fait l’amère expérience lorsqu’il a vu arriver à l’hôpital son beau-frère journaliste qui a reçu une balle dans le dos.
De la filmographie du réalisateur Rabah Ameur-Zaïmeche, je ne connais que Bled Number One qui ne m’avait pas laissé un grand souvenir. C’est un cinéma au rythme assez lent que j’avais du mal à apprécier et Terminal Sud est hélas dans la même veine. On se montre aussi sceptique à la découverte de ce personnage principal qui ne convainc à aucun moment. On peut reconnaître à Ramzy Bedia le mérite de vouloir sortir de sa zone de confort néanmoins ce rôle de médecin lui échappe totalement. Certaines scènes comme celles se déroulant dans l’hôpital ou dans la grotte font aussi ressentir les limites budgétaires de ce film qu’on finira par mettre de côté.